MANAGUA, 11 octobre (Xinhua) -- Le gouvernement nicaraguayen a annoncé vendredi la rupture des relations diplomatiques avec le gouvernement d'Israël en réponse à ce qu'il a appelé "le génocide brutal" que l'Etat hébreu commet contre le peuple palestinien.
Cette décision répond à une demande des députés de l'Assemblée nationale, qui ont approuvé une motion de condamnation lors d'une session spéciale organisée à l'occasion du premier anniversaire du conflit dans la bande de Gaza.
Cette motion condamne "la poursuite du génocide, de la cruauté, de la haine extrême et de l'extermination par le gouvernement d'Israël", a indiqué le gouvernement nicaraguayen dans un communiqué.
Il s'agit là d'une décision prise "en solidarité permanente" avec le peuple et le gouvernement de Palestine et qui est conforme au droit international et aux conventions qui régissent les relations entre Etats et entre gouvernements, a-t-il ajouté.
Le gouvernement dirigé par le président Daniel Ortega a également réitéré "l'exigence du respect de toutes les résolutions des Nations Unies" pour un Etat de Palestine "libre, souverain, indépendant et autodéterminé".
Le communiqué exprime également une "affection chaleureuse et constante" pour les familles israéliennes, qui "vivent des moments difficiles en raison de la brutalité excessive et de la haine du gouvernement d'Israël". Fin