PANAMA CITY, 4 octobre (Xinhua) -- Le gouvernement haïtien a condamné l'attaque meurtrière perpétrée jeudi par le gang "Gran Grif" à Pont-Sondé, dans le département de l'Artibonite en Haïti, qui a fait au moins 70 morts, a rapporté vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH).
Dans une déclaration sur les réseaux sociaux, le bureau du Premier ministre Garry Conille a exprimé sa "plus vive indignation" face à cet assaut, le qualifiant d'acte d'une "brutalité inqualifiable". L'attaque a visé des civils, dont des femmes et des enfants, faisant également de nombreux blessés.
"Ce nouvel acte de violence visant des civils innocents est inacceptable et exige une réponse urgente, rigoureuse et coordonnée de l'Etat", peut-on lire dans le communiqué. Le gouvernement s'est engagé à poursuivre les agresseurs et à les traduire en justice, tout en promettant une coopération internationale pour rétablir la paix dans la région.
Le porte-parole du HCDH, Thameen al-Kheetan, a confirmé vendredi qu'au moins 70 personnes avaient été tuées dans cette attaque, marquant un nouvel épisode tragique dans la crise de violence qui sévit en Haïti.
Se disant "horrifié" par l'attaque perpétrée à Pont-Sondé, il a indiqué que des membres du gang "Gran Grif" avaient ouvert le feu avec des fusils automatiques sur la population, tuant au moins 70 personnes, dont dix femmes et trois nourrissons.
Selon lui, 16 des blessés se trouvent toujours dans un état critique, dont deux membres du gang blessés par les forces de sécurité. Plus de 45 maisons et 34 véhicules ont été incendiés, forçant de nombreux habitants à fuir la zone. Fin