NEW YORK (Nations Unies), 30 septembre (Xinhua) -- Le débat général de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) s'est achevé lundi sur un appel du président de l'AGNU Philemon Yang à parvenir d'urgence à un cessez-le-feu entre Israël, le Hamas et le Hezbollah.
Dans ses remarques finales, M. Yang a indiqué que le monde avait assisté ces derniers jours à une escalade dramatique de la violence entre Israël et le Hezbollah au Liban, avertissant que cette escalade risquait d'embraser toute la région du Moyen-Orient.
"Au moment où nous parlons, la paix au Moyen-Orient ne tient qu'à un fil. Les tensions et les incertitudes sont omniprésentes dans la région", a-t-il affirmé.
"Le monde ne doit pas permettre qu'une guerre totale éclate dans cette région déjà instable", a-t-il souligné.
M. Yang a appelé tous ceux qui ont une influence sur les parties impliquées à exiger un cessez-le-feu et un dialogue immédiats, et a exhorté tous les Etats qui fournissent des armes aux acteurs de la région à renoncer à de telles actions et à "donner une chance à la paix".
Soulignant que les négociations et les solutions diplomatiques devaient primer sur la force brute, il a déclaré que la Charte des Nations Unies demandait aux Etats membres de régler leurs différends de manière pacifique afin de ne pas mettre en danger la paix et la sécurité internationales.
Au cours de la dernière journée du débat général, de nombreux intervenants ont dénoncé les actions militaires d'Israël à Gaza et au Liban, et ont appelé à une cessation immédiate des hostilités.
Dans sa déclaration, le ministre syrien des Affaires étrangères Bassam Sabbagh a condamné l'agression d'Israël contre le peuple palestinien, soulignant "la nécessité de tenir Israël responsable des crimes de guerre qu'il commet".
Valdrack Ludwing Jaentschke Whitaker, ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, a averti que le monde n'était pas sur la voie de la paix. "Nous dénonçons et condamnons le génocide que le gouvernement d'Israël et ses alliés du 'Premier Monde' ont commis, commettent et continuent à commettre" contre les peuples palestinien et libanais, a-t-il déclaré.
Au total, 193 dirigeants - dont 71 chefs d'Etat, 42 chefs de gouvernement, 6 vice-présidents et princes héritiers et 8 vice-Premiers ministres - ont prononcé des discours lors du débat général, qui a débuté le 24 septembre. Fin