NAIROBI, 28 juin (Xinhua) -- Des experts se sont réunis vendredi à Nairobi, capitale du Kenya, pour discuter des moyens de stimuler la sécurité alimentaire parmi les Etats membres de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), un organisme regroupant huit pays d'Afrique de l'Est.
La réunion ministérielle de haut niveau sur l'accélération des systèmes alimentaires a rassemblé des délégués comprenant de hauts responsables des gouvernements des huit pays membres de l'IGAD, ainsi que de responsables d'entités des Nations Unies et de partenaires de développement, afin d'identifier les opportunités et les lacunes communes dans la mise en œuvre et l'accélération des voies nationales durables pour la transformation des systèmes de sécurité alimentaire dans la région.
Fatuma Adan, cheffe de mission de l'IGAD au Kenya, a dit qu'environ 21 % de la population des pays membres de l'IGAD, estimée à 300 millions de personnes, sont actuellement en situation d'insécurité alimentaire.
"La région est confrontée à des crises alimentaires persistantes qui sont aggravées par des risques systémiques et une série de facteurs contributifs, notamment les déplacements induits par les conflits ainsi que les perturbations climatiques et économiques aux niveaux national, régional et mondial", a ajouté Mme Adan.
Elle a appelé à des interventions urgentes, telles que l'augmentation des dépenses des gouvernements et des partenaires de développement, pour le secteur agricole.
Cyril Ferrand, chef de l'équipe de résilience pour l'Afrique de l'Est à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a dit que le tournant de la crise alimentaire dans la région a été la famine de 2011 en Somalie.
Tous les pays membres de l'IGAD se sont équipés pour répondre plus rapidement et de façon plus efficace aux catastrophes grâce à un certain nombre de mesures, telles que l'augmentation de la production alimentaire pour les cultures et le bétail et l'adoption de techniques modernes pour gérer la pénurie d'eau, a ajouté M. Ferrand. Fin
