Le "travail forcé" n'est qu'une autre carte jouée par Washington pour contenir la Chine (COMMENTAIRE) - Xinhua - french.news.cn

Le "travail forcé" n'est qu'une autre carte jouée par Washington pour contenir la Chine (COMMENTAIRE)

French.news.cn | 2024-05-28 à 19:22

Note de la rédaction :

Dernièrement, Washington a repris le refrain du "travail forcé" contre la Chine. Dans le contexte géopolitique où les Etats-Unis considèrent la Chine comme le plus grand rival au point de ne reculer devant rien pour la contenir, il n'y a rien de nouveau ni de surprenant. Mais il est encore nécessaire d'examiner de près la version du "travail forcé" défendue avec tant d'acharnement par Washington et de découvrir ses objectifs et le tort qu'elle a causé à des personnes innocentes, à des entreprises et au monde entier. Cette semaine, Xinhua publie une série de cinq commentaires à ce sujet, dont voici le premier.

BEIJING, 28 mai (Xinhua) -- Les accusations de "travail forcé" contre la Chine ont de nouveau retenti du côté de Washington, l'administration Biden ajoutant 26 entreprises chinoises à sa liste noire et le Sénat américain accusant plusieurs multinationales d'utiliser des composants de produits qui auraient fait l'objet de "travail forcé".

Cependant, cette récente mesure coordonnée n'a pas suscité beaucoup d'intérêt, car jouer toutes sortes de cartes pour calomnier, discréditer, perturber et contenir la Chine, considérée comme le plus grand concurrent des Etats-Unis de ce siècle, est devenu une pratique courante pour la partie américaine ces dernières années. La version du "travail forcé" servie si activement par les Etats-Unis dans le monde entier n'est évidemment qu'une autre de ces cartes.

Sans preuve solide, les Etats-Unis ont accusé Beijing d'avoir mené des pratiques de "travail forcé" dans sa région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), et ont adopté à la hâte la "Loi sur la prévention du travail forcé des Ouïgours", qui exige de façon absurde que les entreprises qui investissent et exercent des activités au Xinjiang prouvent leur propre innocence sous peine d'interdiction d'importation de tous leurs produits.

Alors que de nombreuses entreprises, dont Volkswagen, ont mené des enquêtes indépendantes qui ont exclu l'existence du travail forcé dans leurs usines au Xinjiang, les hommes politiques américains ont fermé les jeux sur ces découvertes et continuent de répandre leurs rumeurs et leurs mensonges.

Peut-être ces hommes politiques pensent-ils qu'une campagne de diffamation, une tactique qui s'est avérée très efficace lors de diverses élections américaines et s'est ainsi profondément ancrée dans la politique américaine, peut également bien fonctionner dans la politique internationale et les grandes compétitions de pouvoir.

En fait, l'accusation de "travail forcé" n'est presque rien par rapport à un autre mensonge du siècle sur le Xinjiang, fabriqué par la précédente administration américaine Trump : la Chine aurait commis un "génocide" contre les Ouïgours et d'autres minorités ethniques de la région.

Cette "conclusion" sensationnelle mais sans fondement, annoncée de manière extrêmement hâtive par le secrétaire d'Etat de l'époque, Mike Pompeo, à la veille de la transition présidentielle de 2021, a tout simplement ignoré les données solides du recensement qui montrent que la population ouïgoure du Xinjiang avait plus que triplé, passant de 3,61 millions en 1953 à 11,62 millions en 2020.

Avec le "génocide" et le "travail forcé" comme fondements, la carte du Xinjiang a été constituée avec succès pour être utilisée contre la Chine. Ces accusations viennent s'ajouter à une longue liste d'autres, notamment celles relatives à Taiwan, au Xizang, à Hong Kong et à la mer de Chine méridionale, pour n'en citer que quelques-unes.

En jouant la carte du Xinjiang, les Etats-Unis semblent espérer faire d'une pierre trois coups. Premièrement, elle peut ternir la réputation internationale de la Chine en l'obligeant à répondre aux critiques extérieures et à prouver sa propre innocence. Deuxièmement, elle peut créer un sentiment de frilosité qui pourrait forcer les capitaux et les entreprises étrangers à quitter la Chine, ou du moins effrayer les nouveaux arrivants potentiels. Troisièmement, elle peut porter un coup dur à certains secteurs de l'économie chinoise étroitement liés au Xinjiang et nuire à la croissance du pays.

Cela explique pourquoi l'administration Biden, bien qu'elle ne cesse d'affirmer qu'elle recherche une concurrence saine avec la Chine et qu'elle n'a pas l'intention d'arrêter le développement économique de la Chine ou de la contenir, a non seulement hérité du traitement de la situation au Xinjiang de l'administration précédente, mais joue également la carte du "travail forcé" de manière encore plus fréquente et plus agressive.

Mais un mensonge peut-il vraiment devenir une vérité s'il est répété mille fois ? Ou bien faut-il mille autres mensonges pour en cacher un seul ?

Il a été révélé que, pour conforter son discours sur le Xinjiang, le gouvernement américain a dépensé ces dernières années des millions de dollars pour financer des individus, des organisations ainsi que des médias désireux de produire ou de diffuser des mensonges et des informations erronées sur le Xinjiang. Les Etats-Unis ont même soutenu, ouvertement et secrètement, les forces séparatistes de "l'indépendance de Xinjiang", dont beaucoup adhèrent à des doctrines extrémistes ou ont des antécédents notoires en matière de terrorisme.

Faire de sales coups peut apporter quelques avantages à court terme et donner des maux de tête à l'adversaire, mais il ne faut pas compter sur de telles tactiques pour obtenir une victoire finale. Qu'ils croient réellement en une concurrence loyale ou qu'ils se contentent de belles paroles, les politiciens américains feraient mieux de garder deux choses à l'esprit : Depuis des décennies, aucune des cartes jouées par des mains étrangères n'a réussi à faire dérailler ou simplement à ralentir la modernisation de la Chine, et la crédibilité internationale et l'influence mondiale ne sont pas inépuisables, même pour un pays aussi puissant et manipulateur que les Etats-Unis. Fin

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