NEW YORK (Nations Unies), 22 avril (Xinhua) -- L'utilisation d'armes explosives dans les zones habitées a tué ou mutilé plus de 23.000 enfants entre 2018 et 2022, a déclaré lundi un porte-parole de l'ONU.
"Les armes explosives sont responsables de près de la moitié des plus de 47.500 cas d'enfants tués ou mutilés vérifiés par les Nations Unies dans plus de 24 zones de conflit à travers le monde", a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole en chef du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
"La grande majorité de ces incidents se sont produits dans des zones habitées", a-t-il ajouté, citant une étude du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) publiée dans le cadre de la première conférence internationale de suivi de la Déclaration politique de Dublin sur l'utilisation des armes explosives en zones habitées, adoptée en novembre 2022.
L'étude de l'UNICEF montre qu'au cours des cinq années précédant 2022, les armes explosives ont tué ou gravement blessé près de deux fois plus d'enfants que les armes à feu.
"Les preuves sont irréfutables", a déclaré le directeur exécutif adjoint de l'UNICEF, Ted Chaiban. "Lorsque des armes explosives sont utilisées dans des zones habitées, les enfants en souffrent profondément - non seulement physiquement, mais aussi dans tous les aspects de leur vie", a-t-il expliqué.
Approuvée par plus de 85 pays, la déclaration de Dublin engage les Etats à prendre des mesures pour éviter tout préjudice aux civils lorsqu'ils mènent des opérations militaires dans des régions peuplées. Fin
