BEIJING, 28 août (Xinhua) -- Les Etats-Unis jouent à nouveau leur vieux tour en publiant un soi-disant résumé de l'évaluation de la communauté du renseignement sur les origines de la COVID-19, avec l'illusion qu'ils peuvent gêner la Chine en politisant la recherche des origines de ce virus.
Le résumé, publié vendredi par le Bureau du directeur du renseignement national des Etats-Unis, n'exclut ni l'exposition naturelle ni l'accident de laboratoire, et affirme de manière flagrante que la Chine "continue d'entraver l'enquête mondiale, de résister au partage des informations et de blâmer d'autres pays".
De toute évidence, le "rapport" concocté par la communauté du renseignement américain n'est scientifiquement pas crédible. Sur le plan scientifique, la recherche des origines ne doit et ne peut être confiée qu'à des scientifiques, et non à des experts du renseignement.
L'affirmation d'un manque de transparence de la part de la Chine n'est qu'une excuse pour la campagne de politisation et de stigmatisation pilotée par les Etats-Unis. La Chine a adopté une attitude ouverte, transparente et responsable depuis que des cas de COVID-19 ont été signalés dans la ville de Wuhan.
Etant la première à coopérer avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la recherche mondiale des origines, la Chine a invité des experts de l'OMS à mener à deux reprises des enquêtes dans le pays. L'ouverture et la transparence dont la Chine a fait preuve ont été pleinement reconnues par les experts internationaux.
Le rapport d'étude conjoint des scientifiques de l'OMS et de la Chine, qui a été publié en début d'année après deux missions d'étude conjointes dans le pays, est parvenu à la conclusion que l'introduction par un accident de laboratoire à Wuhan est "extrêmement improbable". Les Etats-Unis ont cependant choisi d'ignorer cette conclusion.
Le "rapport" de la communauté du renseignement américain est basé sur une présomption de culpabilité de la part de la Chine, cherchant à faire de celle-ci le bouc émissaire de l'incapacité de la partie américaine à protéger efficacement ses citoyens contre le virus.
Grâce à leurs riches ressources médicales, les Etats-Unis ont pourtant enregistré le plus grand nombre d'infections et de décès dus à la COVID-19 dans le monde.
La partie américaine s'est abstenue de rechercher les origines du virus dans son pays et a fermé la porte à toute possibilité. Si les Etats-Unis insistent sur la théorie de la fuite du laboratoire, ils doivent inviter les experts de l'OMS à enquêter sur le bio-laboratoire militaire de Fort Detrick.
Si la partie américaine est "transparente et responsable", elle doit rendre publiques les données de ses premiers cas et les examiner pour découvrir ce qui s'est passé en premier lieu sur son territoire, au lieu de continuellement jeter la pierre aux autres.
La Chine a une position claire sur le traçage des origines mondiales : c'est une question de science. Et toute tentative de faire pression sur la Chine en politisant le traçage des origines de la COVID-19 est vouée à l'échec. Fin
