Le président Xi Jinping a déclaré que la Chine s'opposait au déploiement d'un système anti-missile américain en République de Corée, demandant aux Etats-Unis de respecter les intérêts de la sécurité stratégique chinoise.
Le général Mark Milley, chef d'état-major de l'armée de Terre américaine, entamera mercredi une visite de trois jours en Corée du Sud sur fond de tension autour du système antimissile THAAD, a annoncé mardi le ministère sud-coréen de la Défense.
Une figure importante de l'opposition sud-coréenne a déclaré qu'il était possible d'engager une procédure de destitution contre la présidente Park Geun-hye, car celle-ci ferme les yeux sur l'opposition croissante du public au déploiement du système de défense antimissile américain THAAD sur le sol du pays.
Les députés de trois partis d'opposition sud-coréens se sont réunis pour discuter de leur opposition au déploiement du système antimissile américain THAAD sur le sol de leur pays, a rapporté jeudi l'agence de presse Yonhap.
En déployant le système de défense antimissile américain THAAD sur son territoire, le gouvernement sud-coréen est en train de faire une erreur de jugement historique et de l'utiliser comme piètre excuse pour tenter de monter Beijing contre Pyongyang.
Le déploiement du système de défense antimissile THAAD est une grave erreur politique de la part de la Corée du Sud et devrait attiser les tensions dans la péninsule coréenne, a estimé Oleg Barabanov, un analyste politique de l'Institut d'Etat de relations internationales de Moscou.
Les cours de bourse de plusieurs sociétés sud-coréennes de divertissement ont chuté ces derniers jours, certains redoutant que le déploiement futur du bouclier THAAD n'affecte la popularité de la hallyu, cette "Vague coréenne" incarnée par des séries TV, des chansons pop et des jeux en ligne qui sont très populaires en Chine.
La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a indiqué jeudi que son gouvernement pourrait examiner la possibilité d'un changement du site du système de défense antimissile THAAD à l'intérieur du comté de Seongju.
Mercredi, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a vertement critiqué la présidente de la Corée du Sud, Park Geun-hye, pour ses remarques selon lesquelles les menaces que constituent le programme nucléaire et les missiles de la RPDC justifient l'accord que son pays a conclu avec Washington en vue de la mise en place d'un système de missiles antibalistiques.
La cote de popularité de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye a chuté de près de 15 points dans le sud-est du pays après l'annonce du déploiement dans le pays du bouclier antimissile américain THAAD.
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a lancé mercredi matin un missile balistique. Ce tir, s'il est prouvé, constituerait une nouvelle violation des résolutions de l'ONU, mais il traduirait également quelque chose de plus profond, en ces temps où la sécurité régionale est en péril.
Le déploiement du système du bouclier antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) en Corée du Sud constitue une menace pour la Russie et la Chine et compromet la paix et la stabilité dans la région, a estimé un expert militaire russe.
Alors que la République de Corée continue d'accentuer le besoin de déployer le système de défense antimissile THAAD sur son territoire, Séoul a été attaché au "chariot" de Washington.
L'insistance des Etats-Unis à déployer leur système antimissile THAAD en Corée du Sud peut être considérée comme la porte ouverte à une nouvelle guerre froide, estiment des experts égyptiens.
La décision de Washington et Séoul de déployer le système de défense anti-missile THAAD (Terminal High Altitude Air Defense) en Corée du Sud dégrade la confiance mutuelle et la coopération entre Beijing et Séoul, ce déploiement menaçant les intérêts de sécurité stratégiques de la Chine.
En décidant de déployer sur son sol le bouclier antimissile américain THAAD, la Corée du Sud a perdu beaucoup de poids diplomatique en Asie du Nord-Est et continuera à en perdre, alors qu'elle en a pourtant besoin pour régler la question nucléaire avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC), estime l'ancien ministre sud-coréen Jeong Se-hyun.
En déployant son système de défense antimissile THAAD en Corée du Sud, Washington lie non seulement le destin de la Corée du Sud au sien, mais laisse aussi entrevoir une nouvelle guerre froide en Asie du Nord-Est, au détriment de la paix et de la stabilité dans la région.
Avec le déploiement d'un bouclier antimissile à peine capable de protéger Séoul mais bel et bien d'espionner la Chine et l'Extrême-Orient russe, les Etats-Unis n'entendent défendre rien d'autre en Asie du Nord-Est que leur insatiable appétit hégémonique.
Suite à la décision par Séoul et Washington de déployer le système antimissile THAAD dans la péninsule coréenne, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a exprimé sa ferme condamnation et a menacé de prendre des "contre-mesures physiques".
La Corée du Sud devrait cesser de jouer avec le feu avec le projet de déploiement du bouclier antimissile THAAD sur son sol. Cette décision va non seulement l'isoler, mais également saper la stabilité de la région.
Les autorités militaires de Corée du Sud et des Etats-Unis ont annoncé vendredi qu'elles avaient décidé de déployer le système de défense antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) dans les bases des forces américaines stationnées dans la péninsule coréenne.
Les Etats-Unis affirment que s'ils déploient leur bouclier antimissile THAAD en Corée du Sud, c'est pour protéger ce pays contre toute menace venant de République populaire démocratique de Corée (RPDC). Mais ne vous y trompez pas : la superpuissance n'agit pas au nom des intérêts sud-coréens, mais bien des siens.
Le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé mercredi avoir convenu avec les Etats-Unis de déployer le système de défense antimissile américain THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) dans le sud-est du pays, et ce malgré l'opposition continue des pays voisins.
Des citoyens, des hommes politiques et des médias sud-coréens élèvent la voix contre la décision de Séoul et de Washington de déployer le système antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) sur le territoire sud-coréen.
Si Séoul estime que le bouclier antimissile de Washington pourra efficacement empêcher les menaces en provenance de RPDC (République populaire démocratique de Corée), il fait une erreur stratégique.
La décision des autorités sud-coréennes d'autoriser le déploiement sur leur sol du bouclier anti-missile américain THAAD pourrait permettre au gouvernement conservateur de Park Geun-hye de jouer sur la carte sécuritaire auprès des électeurs, alors que le Parlement est passé à gauche en avril dernier.