La Chine révèle de nouvelles affaires de corruption impliquant du personnel judiciaire
Publié le 2015-02-13 à 21:15 | french.xinhuanet.com
BEIJING, 13 février (Xinhua) -- Les autorités chinoises ont révélé vendredi 16 autres affaires de corruption impliquant du personnel judiciaire et policier.
Parmi ces juges, procureurs et policiers, certains ont été reconnus coupables et d'autres font encore l'objet d'une enquête, selon une circulaire publiée par la Commission des Affaires politiques et juridiques du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), qui a déjà révélé trois affaires identiques.
Parmi les condamnés, Yang Moulin, l'ancien chef du Tribunal intermédiaire de la ville de Xuancheng de la province de l'Anhui (est), a reçu la plus lourde peine de 14 ans de prison, pour avoir accepté des pots-de-vin d'un montant de 340.000 yuans (54.000 dollars) et détournée des fonds publics à hauteur de 1,37 million de yuans.
Dans une affaire plus marquante, une douzaine de policiers ont été sanctionnés pour un scandale dans la prison de Nehe dans la ville de Tsitsihar, dans la province du Heilongjiang. Ce scandale a montré les failles de la gestion qui permettait aux gardiens d'aider des prisonniers à frauder.
Le gardien Gao Qingxiang et plusieurs autres responsables de la prison ont été suspendus ou limogés de leurs fonctions. Six autres policiers directement responsables de ce scandale font l'objet d'une enquête judiciaire.
D'autres infractions à la loi comprennent la recherche de profits pour autrui, l'influence pour le recrutement de fonctionnaires et la protection d'activités illégales dans leur juridiction.