BRATISLAVA, 19 juin (Xinhua) -- Il faut tout faire pour parvenir à un compromis sur la Grèce, mais ce dernier doit se faire dans le respect des règles européennes, a prôné vendredi le président français François Hollande à l'issue d'une rencontre avec son homologue slovaque Andrej Kiska à Bratislava.

"Nous avons été suffisamment compréhensifs par le passé avec les problèmes auxquels la Grèce est confrontée. Mais le temps est écoulé, désormais, et nous attendons du gouvernement grec de prendre les mesures difficiles mais nécessaires pour l'avenir de son pays", a renchéri M. Kiska.

Le dirigeant slovaque a par ailleurs salué l'importance de la France dans le concert européen et salué l'intérêt qu'elle porte à la situation dans les pays d'Europe centrale et orientale.

"Nous avons discuté de la question des immigrés clandestins, ainsi que de la situation en Grèce et en Ukraine", a-t-il poursuivi en observant que Paris et Bratislava étaient sur la même longueur d'onde sur ces sujets.

"Concernant la question des migrants, nous sommes d'accord sur le fait que les quotas ne sont pas une solution, mais en revanche l'Europe est obligée d'exprimer sa solidarité envers ceux qui fuient des dangers et des menaces de mort", a déclaré M. Kiska.

Notant que chacun devrait prendre sa part dans ce drame humanitaire, le président français a également souligné que ces phénomènes migratoires étaient également engendrés par la pauvreté et la misère. Selon lui, il faut aussi combattre les réseaux de passeurs et, sur la base d'une coopération avec les pays d'origine des migrants, aider à réduire les inégalités sociales.