NEW YORK (Nations Unie), 19 mai (Xinhua) -- Plusieurs hauts responsables des agences onusiennes ont exhorté mardi l'Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande à protéger les migrants et les réfugiés bloqués sur des bateaux en Asie du Sud-Est.

Plusieurs milliers de personnes, en majorité des Rohingyas et des Bangladais, se trouveraient actuellement bloquées en mer d'Andaman et dans le détroit de Malacca, probablement abandonnés par leurs équipages dans un contexte de répression gouvernementale contre les trafiquants de migrants dans la région. "Nous sommes profondément préoccupés par les informations selon lesquelles des bateaux remplis de femmes, d'hommes et d'enfants vulnérables dérivent et sont bloqués en mer sans accès à la nourriture, l'eau et l'assistance médicale", ont déploré, dans une déclaration de presse conjointe, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, le Représentant spécial du Secrétaire général pour les migrations internationales et le développement, Peter Sutherland, et le Directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), William L. Swing.

Ces quatre hauts responsables ont appelé instamment les dirigeants de ces pays à travailler de concert pour apporter une réponse collective à cette tragédie, en leur permettant notamment de débarquer en toute sécurité.

La déclaration a également appelé les pays d'accueil à ne pas recourir à des mesures punitives et de détention à l'encontre des migrants, et à veiller à ce que leurs droits humains soient protégés.