Pyongyang fustige les propos du Premier ministre japonais sur les "femmes de réconfort"

Publié le 2015-04-30 à 14:47 | french.xinhuanet.com

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PYONGYANG, 30 avril (Xinhua) -- La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a critiqué mercredi le Premier ministre japonais Shinzo Abe pour avoir qualifié les "femmes de réconfort" de "victimes de la traite humaine".

Répondant à une question après un discours prononcé à la faculté d'Harvard Kennedy le 27 avril, M. Abe a affirmé que les femmes réduites en esclavage sexuel par l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale avaient été "victimes de la traite humaine".

"Ce que M. Abe a proféré est une insulte intolérable pour les victimes", a dénoncé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse officielle KCNA.

"Les crimes odieux commis par le Japon contre l'humanité au cours de son occupation de la Corée et pendant la Seconde Guerre mondiale sont des faits historiques manifestes qui ne peuvent ni être dissimulés ni être étouffés", a souligné le porte-parole.

Il a critiqué M. Abe et d'autres hommes politiques conservateurs de la droite japonaise pour n'avoir ménagé aucun effort pour nier entièrement les crimes du passé de leur pays et se soustraire à leurs responsabilités par de tels jeux de mots astucieux.

Les remarques irréfléchies de M. Abe ont montré "la vulgarité morale et l'impudence du Japon", a renchéri ce responsable.

Il a exhorté les autorités japonaises à "abandonner leur pensée anachronique, à présenter des excuses et à offrir des réparations pour tous les crimes inhumains, y compris l'esclavage sexuel, comme l'exige la communauté internationale".

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