En visite en Italie, Ban Ki-moon s'inquiète du sort des migrants en mer Méditerranée

Publié le 2015-04-28 à 09:01 | french.xinhuanet.com

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NEW YORK (Nations Unies), 27 avril (Xinhua) -- Alors que les pays européens sont confrontés actuellement à une crise humanitaire en mer Méditerranée, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a effectué lundi une visite en Italie, où il a fait part de sa préoccupation concernant le sort des migrants qui risquent leur vie en tentant de rejoindre l'Europe.

A Rome, le secrétaire général a rencontré le Premier ministre italien Matteo Renzi, et la Haut-représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini.

"Il a discuté avec eux de ses préoccupations concernant la situation des migrants en mer Méditerranée et a souligné la nécessité pour les autorités de porter leurs efforts sur le sauvetage en mer", a précisé le porte-parole adjoint du chef de l'ONU, Farhan Haq, lors d'un point de presse à New York.

Plus tard, le Secrétaire général s'est rendu avec M. Renzi et Mme Mogherini en Sicile où il est monté à bord d'un navire italien pour observer les efforts faits sur le terrain pour venir en aide aux migrants.

Le chef de l'ONU a estimé que la crise des migrants tentant de rejoindre l'Europe en traversant la Méditerranée à leurs risques et péril était l'une "des pires crises humanitaires depuis la Seconde guerre mondiale".

"Des milliers de personnes ont perdu la vie à la recherche d'un avenir meilleur", a dit M. Ban alors qu'il se trouvait à bord du navire italien le San Giusto. "Nous devons prendre soin d'eux".

Le chef de l'ONU a reconnu que cette crise des migrants représentait un défi de taille pour le gouvernement italien et pour les autres gouvernements européens et il a salué les efforts de l'Union européenne pour faire face à cette crise humanitaire.

" Nous sommes prêts à travailler avec vous", a-t-il ajouté. Selon lui, la priorité est de faire cesser et prévenir ce trafic d'êtres humains. Il a aussi estimé qu'il fallait s'attaquer aux causes profondes de cette crise humanitaire. "Nous devons trouver une solution politique, sur le terrain, en particulier en Libye", a-t-il ajouté.

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