RANGOON, 19 avril (Xinhua) -- Le gouvernement birman a annoncé samedi que 126 soldats avaient été tués et 359 blessés depuis le 9 février, début des combats avec l'armée ethnique Kokang.

Au 15 avril, lors des 253 combats avec l'amée de l'Alliance démocratique nationale du Myanmar (MNDAA) des Kokang, les troupes du gouvernement ont récupéré 74 corps de membres de la MNDAA, en ont arrêté 22, et ont confisqué 226 armes, munitions, et drogues narcotiques, a rapporté Myawaddy, le journal de l'armée.

Les forces du gouvernement ont enlevé un grand nombre de mines explosives et de barricades sur les voies de communication dans la région du Kokang (nord-est), ces dernières ayant été placées par l'armée ethnique Kokang.

Les routes dégagées dans la zone de San Ta Aik Shan par les forces du gouvernement ces trois derniers jours incluent celles entre Parsinkyaw et BP-137, une route reliant Laukkai et Chin Shwe Haw, et une route connectant les villages dans la région montagneuse entre Lonehtan et San Ta Aik Shan.

Lors de leur dernière attaque, les forces du gouvernement se sont emparés de quatre autres collines et villages stratégiques. Avec cela, elles ont maintenant pris le contrôle des emplacements clé de Laukkai, chef-lieu de la région Kokang.

Pendant ce temps, des négociateurs de paix du gouvernement birman et des groupes armés ethniques ont conclu leurs négociations sur un accord de cessez-le-feu national, qui a été préalablement signé à Rangoon le 31 mars.

L'Equipe de coordination pour un cessez-le-feu national des groupes armés ethniques a insisté sur le fait qu'il sera impossible d'arriver à la paix si la MNDAA est exclue de l'accord de cessez-le-feu national.

En outre, le Conseil fédéral des nationalités unies a demandé dans une lettre ouverte au président U Thein Sein de stopper toutes les attaques contre l'armée ethnique Kokang.