L'Etat islamique "n'est que mort", selon le PM australien

Publié le 2015-04-16 à 18:49 | french.xinhuanet.com

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CANBERRA, 16 avril (Xinhua) -- Le Premier ministre australien Tony Abbot a déclaré jeudi que l'Etat islamique (EI) "[n'était] que mort" et n'avait rien de religieux à la suite du décès présumé d'un ancien mannequin devenu le dernier Australien à mourir en combattant pour l'EI.

M. Abbot a plaidé pour que les Australiens ne rejoignent pas le "culte macabre" de l'Etat islamique au Moyen-Orient en soulignant que ceux qui se soumettent au groupe en Syrie et en Irak sont un danger pour tous.

"Mon message très simple à toute personne considérant de rejoindre ces groupes est le suivant : ne le faites pas", a déclaré M. Abbot lors d'une conférence de presse.

"Ce sont des cultes macabres. Ils n'ont rien de religieux, ils ne sont que mort et ils peuvent tout autant conduire à votre mort qu'à celle de n'importe qui d'autre", a-t-il souligné.

"Si vous vous rendez à l'étranger dans ce but, vous êtes un danger pour les autres, vous êtes un danger pour vous-même", a-t-il martelé.

Les remarques de M. Abbot sont intervenues à la suite du décès présumé de Sharky Jama, un Somalien-Australien de Melbourne qui avait abandonné sa carrière dans le mannequinat l'an dernier pour rejoindre l'Etat islamique en Syrie.

Le père de Sharky Jama a reçu un appel téléphonique et un SMS lundi soir lui annonçant la mort de son fils, a indiqué le Conseil somalien-australien de Victoria aux médias locaux.

Dada Jama a confié à SBS qu'il croyait cette information, car ses appels avaient été directement transférés vers un répondeur lorsqu'il avait appelé le téléphone de son fils.

Le ministère des Affaires étrangères n'a pas pu confirmer la mort de Sharky Jama, sa capacité à vérifier quoi que ce soit dans la région syrienne étant extrêmement limitée.

"Etant donné la situation sécuritaire extrêmement dangereuse, l'assistance consulaire n'est plus disponible en Syrie", a indiqué un porte-parole du ministère à ABC.

Un membre de la communauté somalienne de Nouvelle-Galles du Sud a confié à ABC que deux filles de la communauté avaient disparu et pourraient avoir rejoint l'Etat islamique et que la mort d'un autre membre de la communauté avait été confirmée.

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