Yémen : Ban Ki-moon exhorte les parties à reprendre les négociations

Publié le 2015-04-10 à 13:08 | french.xinhuanet.com

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NEW YORK (Nations Unies), 9 avril (Xinhua) -- D'innombrables civils sont "volontairement abandonnés à leur triste sort " au Yémen, alors que la situation humanitaire et sécuritaire dans le pays se dégrade sur fond d'escalade de la violence, a déploré jeudi le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.

"L'ampleur de la crise s'est démultipliée durant les derniers jours", a déclaré le secrétaire général devant les journalistes au siège de l'Organisation, à New York.

"Les familles yéménites luttent pour accéder aux ressources les plus basiques - eau, nourriture, carburant et médicaments. Des centaines de civils ont été tués. Les hôpitaux et les écoles - dont certains sont directement visés par les combats - ferment leurs portes", a ajouté M. Ban, soulignant que, avant même la crise actuelle, les besoins humanitaires du Yémen étaient déjà importants.

La situation au Yémen s'est rapidement détériorée depuis que le pays a formé un nouveau gouvernement en novembre 2014, dont l'objectif était de mettre fin à une période de turbulence politique et entamer une transition vers la démocratie. Le pays a cependant continué à être en proie à des violences et manifestations politiques, malgré les efforts de l'ONU pour parvenir à un règlement pacifique au conflit. Les dernières semaines ont été le cadre d'une escalade des combats opposant le gouvernement et les Houthis.

Selon le chef de l'ONU, les raids aériens de la coalition menée par l'Arabie saoudite et les tentatives répétées des Houtis et de leurs alliés de saper l'autorité du pays ont transformé une crise politique interne en un conflit violent qui risque d'avoir de profondes et durables répercussions régionales.

"La dernière chose dont la région et notre monde ont besoin est de connaître davantage de chaos et de crimes, comme ceux auxquels nous assistons en Libye ou en Syrie", a-t-il déclaré.

"Il faut retourner à la table des négociations politiques. Toutes les parties prenantes à ces négociations doivent y participer de bonne foi. Il n'y a pas d'autre solution", a insisté le secrétaire général.

 

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