Obama refuse qu'Israël doit préalablement être reconnu par l'Iran pour tout accord nucléaire

Publié le 2015-04-07 à 10:30 | french.xinhuanet.com

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WASHINGTON, 6 avril (Xinhua) -- Le président américain Barack Obama a rejeté lundi une suggestion du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou statuant que tout accord nucléaire avec l'Iran devra être soumis à la condition qu'Israël soit reconnu par la République islamique.

"Dire que nous devrions conditionner le fait que l'Iran n'acquiert pas l'arme nucléaire à un accord vérifiable dans lequel l'Iran reconnaîtrait Israël, cela revient à dire que nous ne signerons aucun accord, à moins que la nature du régime iranien ne change complètement", a déclaré M. Obama dans une interview avec la National Public Radio (NPR).

"Et c'est, selon moi, une erreur de jugement fondamentale", a-t-il ajouté.

Le gouvernement Obama tente de convaincre les sceptiques tant sur son sol qu'à l'étranger que l'accord-cadre atteint la semaine dernière avec l'Iran est un bon accord, selon lequel Téhéran convient de limiter ses activités nucléaires sensibles en échange d'une levée des sanctions par étapes par les Etats-Unis, l'Union européenne et le Conseil de sécurité de l'ONU.

L'Iran et le groupe P5+1, composé des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de la Russie, de la Chine et de l'Allemagne, sont prêts à travailler encore plus dur les prochains mois afin d'étoffer l'accord-cadre avec plus de détails pour arriver à un accord global final d'ici la fin du mois de juin.

M. Netanyahou, qui a encore plus détérioré ses relations avec le gouvernement Obama en critiquant les négociations nucléaires avec l'Iran, a critiqué ce pacte provisoire, le qualifiant d'accord "menaçant la survie d'Israël", insistant pour qu'un "engagement clair et sans ambiguïté d'Iran reconnaissant à Israël le droit d'exister" soit inclut dans tout accord final atteint avec l'Iran.

"Je veux revenir sur ce point : Nous ne souhaitons pas que l'Iran se dote de l'arme atomique justement parce que nous ne pouvons pas anticiper la nature du changement du régime", a-t-il expliqué, tout en ajoutant : "

"Si soudain l'Iran se transformait en pays comme l'Allemagne, la Suède ou la France, alors il y aurait des discussions d'une autre nature sur ses infrastructures nucléaires".

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