Les démocrates du Sénat américain donnent à Obama une marge de manoeuvre pour les négociations sur le nucléaire en Iran

Publié le 2015-01-28 à 09:42 | french.xinhuanet.com

Taille du Texte
T+ | T-

RSS

Partager


Une semaine d'actualités en images (du 19 au 25 janvier 2015)

Arabie Saoudite : Décès du roi Abdallah, son demi-frère pour la succession

WASHINGTON, 27 janvier (Xinhua) -- Plusieurs sénateurs du parti démocrate se sont engagés mardi lors du Congrès des Etats-Unis à ne pas voter de nouvelles sanctions contre l'Iran avant le 24 mars, donnant au président Barack Obama une certaine marge de manoeuvre pour obtenir un accord sur le nucléaire avec la république islamique d'Iran.

Le projet de sanctions resserrerait les restrictions économiques sur l'Iran si les négociateurs ne parviennent pas à un accord d'ici le 30 juin, date butoir pour arriver à signer un traité entre les grandes puissances mondiales et l'Iran.

"Prenant en considération vos inquiétudes quant au risque de mettre en oeuvre cette loi à cet instant, nous ne voterons pas ce projet de loi au Sénat avant le 24 mars", indiquait une lettre envoyée mardi au président Obama par les sénateurs démocrates.

Le groupe P5+1, composé des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de la Chine, de la Russie et de l'Allemagne, a convenu avec l'Iran d'arriver à un accord diplomatique avant fin mars, et ce dans l'espoir de signer un accord final avant le 30 juin.

"Après le 24 mars, nous ne voterons cette loi au Sénat que si l'Iran échoue à parvenir à un accord sur un cadre législatif prenant en compte tous les paramètres d'un accord global", pouvait-on lire dans la lettre.

La querelle sur ce nouveau projet de sanctions n'est que la dernière d'une longue série de problèmes qui reflètent l'hostilité omniprésente entre la Maison Blanche et le Congrès contrôlé par les républicains.

M. Obama, qui a prévenu qu'il utiliserait son droit de veto contre tout nouveau projet de sanctions, a mis en garde le Congrès mardi dernier lors de son discours sur l'état de l'Union que de nouvelles sanctions ne pourraient mener qu'à "l'échec de la diplomatie" dans la recherche de solutions au problème nucléaire iranien.

En réponse à cette mise en garde, le président de la Chambre des représentants John Boehner a invité le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, l'un des plus farouches opposants aux négociations actuelles sur le nucléaire en Iran, à tenir un discours lors d'une session conjointe du Congrès début mars.

010020070770000000000000011101841339524031