TOKYO, 23 janvier (Xinhua) -- Junko Ishida, mère d'un otage japonais actuellement retenu par les activistes de l'Etat islamique (EI), a appelé vendredi matin à la libération de son fils, Kenji Goto, seulement quelques heures avant la fin de l'ultimatum de 72 heures donné par l'EI.

La mère désespérée a fait savoir lors d'une conférence de presse que M. Goto n'est pas l'ennemi de l'EI et que le Japon n'est pas non plus un adversaire pour les pays islamiques, mais un pays qui maintient l'amitié avec ces pays.

Elle a rappelé que M. Goto est actuellement le père d'un bébé de deux semaines, mais qu'il n'a pas eu la chance de le savoir, et que le motif de sa présence au Moyen-Orient est d'aider à porter secours à son ami, Haruna Yukawa, un autre otage japonais capturé par l'EI.

Mme Ishido a demandé au gouvernement japonais de déployer les efforts nécessaires pour sauver son fils, ajoutant que les reportages de M. Goto au sujet des zones de conflits étaient tous fondés sur une vision neutre de la situation.

Les activistes de l'EI ont diffusé mardi une vidéo exigeant que le Japon verse une rançon de 200 millions de dollars en échange de la liberté des deux otages, ce qui correspond à la même somme d'argent que le Premier ministre japonais Shinzo Abe avait promis samedi pour prêter assistance à la région dans le but de contrer les menaces de l'EI.

Le gouvernement japonais travaille actuellement avec la communauté internationale pour sauver les deux civils japonais.

Le secrétaire général du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a déclaré vendredi que la sécurité des otages n'avait pas encore été confirmée, soulignant que le Japon ne céderait pas au terrorisme.