(COVID-19) Royaume-Uni : une alternative au vaccin d'AstraZeneca sera proposée aux jeunes de moins de 30 ans, selon le régulateur

French.xinhuanet.com|Publié le 2021-04-08 à 00:05
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LONDRES, 7 avril (Xinhua) -- Les Britanniques âgés de 18 à 29 ans se verront proposer une alternative au vaccin d'AstraZeneca contre le COVID-19 dans un contexte d'inquiétudes sur le potentiel lien de celui-ci avec le signalement de rares cas de formation de caillots sanguins, a déclaré mercredi l'organe consultatif sur la vaccination du gouvernement britannique.

Cette annonce du Comité conjoint sur la vaccination et l'immunisation fait suite à une étude du vaccin développé avec l'Université d'Oxford menée par l'Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA).

La MHRA a assuré que les effets secondaires du vaccin d'AstraZeneca étaient extrêmement rares et que son efficacité était établie, ajoutant que les bénéfices de l'administration de ce vaccin étaient toujours largement favorables pour la majorité de la population.

Elle a néanmoins concédé que la nouvelle approche annoncée correspondait mieux aux jeunes car le risque lié au coronavirus est beaucoup plus faible pour eux.

June Raine, directrice générale de la MHRA, a précisé que plus de 20 millions de doses du vaccin d'AstraZeneca avaient déjà été administrées au Royaume-Uni.

Même si les essais cliniques permettent aux scientifiques d'évaluer les effets indésirables relativement communs, les effets secondaires rares ne peuvent être identifiés que lors d'une utilisation à grande échelle des vaccins, a-t-elle expliqué.

"Les preuves sont de plus en plus tangibles" mais "il faut continuer de travailler pour déterminer sans le moindre doute" que le vaccin aurait causé la formation extrêmement rare de caillots sanguins, a-t-elle ajouté.

A l'heure actuelle, le Royaume-Uni déploie également le vaccin de Pfizer et les premières doses de celui de Moderna ont été administrées mercredi au Pays de Galles.

Plus de 31,6 millions de personnes ont reçu une première dose de vaccin contre le COVID-19 au Royaume-Uni, selon les chiffres officiels.

Afin que la vie reprenne son cours normal, des pays tels que le Royaume-Uni, la Chine, la Russie et les Etats-Unis, ainsi que l'Union européenne, se sont engagés dans une course contre la montre pour déployer des vaccins.

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