"Je voudrais faire mes études en France", déclare un élève du premier lycée franco-chinois
Publié le 2016-11-03 à 16:41 | french.xinhuanet.com
par CHEN Binjie
BEIJING, 3 novembre (Xinhua) -- Je voudrais faire mes études en France, explique Duan Jinyuan, un garçon de dix ans et l'un des 31 écoliers chinois sélectionnés par le lycée franco-chinois qui a été inauguré mercredi dans l'arrondissement de Chaoyang, à Beijing, capitale chinoise.
"Le français n'est pas très difficile à apprendre. Après mes études, je trouverai un travail lié à la langue française, interprète par exemple", indique-t-il à l'Agence de presse Xinhua (Chine nouvelle), avec un sourire timide.
"Je lui trouve un talent pour la littérature et je l'encourage à participer à ce programme de formation franco-chinoise", explique la mère de Duan Jinyuan, qui l'a accompagné pour la cérémonie d'inauguration.
Dans son discours d'inauguration, l'ambassadeur de France en Chine, Maurice Gourdault-Montagne, a notamment remercié les parents des 31 écoliers d'avoir accordé leur confiance au lycée franco-chinois.
Ce lycée fait partie d'une série d'accords signés pendant la troisième session du Dialogue franco-chinois de haut niveau sur les échanges humains, qui s'est clôturée en juin 2016.
Soutenu par la commission éducative de Beijing, la région académique Île-de-France et l'Ambassade de France en Chine, ce programme a sélectionné 31 écoliers chinois de l'école primaire Xiangrui pour leur offrir une formation en français de dix heures par semaine.
Avec l'aide de quatre professeurs français, ces enfants âgés d'environ dix ans étudieront quatre matières en français, à savoir les sciences, les arts plastiques, le sport et le français. Trois salles de classe, une salle de lecture et un bureau sont mis à disposition du lycée franco-chinois.
Durant la cérémonie d'ouverture, Liu Yuhui, directeur général de la Commission éducative de Beijing, qualifie ce programme de bel exemple de la coopération Chine-France, notamment en matière d'éducation. Le recteur de la région académique Île-de-France, Gilles Pécout, promet quant à lui que sa région académique continuera à fournir son soutien à ce lycée.
L'enseignement de langues étrangères marche mieux avec des enfants relativement jeunes. C'est pour cela que le lycée franco-chinois a choisi des écoliers pour commencer, explique Fu Xiaojie, directeur du lycée franco-chinois.
D'après lui, la formation de 31 enfants est juste un point de départ, et le lycée envisage de s'agrandir dans le futur, même s'il reconnaît que trouver des professeurs de qualité souhaitant rester sur le long terme constitue un défi.

