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Nouvelles opportunités pour les relations Chine-Afrique du Sud

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-05-28 à 10:54

BEIJING, 28 mai (Xinhua) -- Le premier jour de l'année 2018, le président Xi Jinping a échangé des messages de félicitations avec son homologue Jacob Zuma pour célébrer le 20e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et l'Afrique du Sud.

En parlant de cet anniversaire à l'occasion d'une célébration en janvier à Beijing, Dolana Msimang, ambassadrice d'Afrique du Sud en Chine, a déclaré : "Je pense que c'est très important, car nous célébrons cela d'abord avec notre véritable ami, notre ami est un ami à toute épreuve et un ami dont nous continuerons à avoir besoin".

Cette année, l'Afrique du Sud organisera le 10e Sommet des BRICS. Son ambassadrice Dolana Msimang et son ancien vice-ministre des Relations internationales et de la Coopération Marius Fransman, ont souligné, lors d'une interview accordée au magazine La Chine au présent, que tous ces événements offraient de nouvelles opportunités pour développer davantage les relations entre les deux pays.

Vingt ans de développement

Le 1er janvier 1998, la Chine et l'Afrique du Sud ont établi des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs ; en 2000, elles ont établi un partenariat et créé une commission bilatérale de haut niveau ; en 2004, elles ont fixé un partenariat stratégique basé sur l'égalité, la réciprocité et le développement commun. En août 2010, le président sud-africain Zuma a effectué une visite d'Etat en Chine, et les dirigeants des deux pays ont hissé les relations bilatérales au niveau d'un partenariat global stratégique. En mars 2013, lors de la visite d'Etat en Afrique du Sud du président chinois Xi Jinping, les deux parties ont publié un communiqué conjoint, le partenariat global stratégique entre la Chine et l'Afrique du Sud atteignant un nouveau palier.

"Les progrès continuels des relations entre l'Afrique du Sud et la Chine n'ont pas été réalisés sur une période courte, en revanche, ils ont été obtenus par paliers, au fur et à mesure de l'approfondissement des relations bilatérales, du renforcement de la confiance mutuelle politique et de l'intensification des échanges économiques". Dolana Msimang a souligné que si les relations entre les deux pays s'approfondissaient davantage, c'était parce que "le partenariat global stratégique promeut concrètement le développement des deux pays et leur apporte des bénéfices". De plus, "l'approfondissement constant de la confiance politique mutuelle permet aux deux pays d'échanger en détails leurs opinions sur beaucoup de problèmes internationaux et de mettre en place de meilleures coopérations".

Depuis vingt ans, la Chine et l'Afrique du Sud ont atteint de brillants succès dans divers domaines de coopération. Les échanges internationaux et les mécanismes coopératifs tels qu'ils existent au sein des Nations Unies, des BRICS, du Forum sur la coopération sino-africaine et du G20, ont en même temps renforcé les coopérations dans les affaires internationales.

En outre, à la demande des pays africains, la 7e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine, qui se tiendra en 2018 à Beijing, est élevée au niveau du sommet. Selon Mme Msimang, cela donne une opportunité historique au développement des relations entre la Chine et l'Afrique du Sud.

Des coopérations économiques et commerciales aux impulsions renouvelées

Sur le continent africain, la Chine est le premier partenaire commercial de l'Afrique du Sud, tout comme l'est l'Afrique du Sud pour la Chine en plus d'être actuellement la destination qui attire le plus d'investissements et de touristes. En 2016, le volume du commerce bilatéral s'est élevé à 35 344 milliards de dollars, soit une augmentation supérieure à vingt fois le volume enregistré en 1998. Le volume des exportations de la Chine était de 12 853 milliards de dollars et celui de ses importations de 22 491 milliards de dollars. La Chine a principalement exporté vers l'Afrique du Sud des appareils électriques, des produits électroniques, des produits textiles et des objets métalliques. Quant aux importations, les produits minéraux arrivent en tête. A la fin 2016, le volume des investissements de la Chine vers l'Afrique du Sud avait dépassé 13 milliards de dollars, couvrant les domaines de l'économie maritime, de l'industrie minière, de la finance, de l'industrie manufacturière et des infrastructures.

"Je souhaite vraiment exprimer ici mes remerciements au peuple chinois. Si les relations bilatérales aussi saines n'existaient pas, avec notamment la forte augmentation des échanges commerciaux, l'Afrique du Sud aurait vu son développement économique entravé par des problèmes difficiles", a affirmé Marius Fransman. D'après lui, le modèle et la voie de développement de la Chine sont une référence de grande valeur pour l'Afrique du Sud, ainsi que pour d'autres pays africains.

En ce qui concerne les domaines des investissements étrangers en Afrique du Sud, M. Fransman a indiqué : "L'économie maritime présente un grand potentiel de développement en Afrique du Sud. Elle attire également beaucoup d'investissements stratégiques. Nous souhaitons, dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route", que l'Afrique du Sud et la Chine puissent établir des coopérations dans ce domaine".

Le 3 décembre 2015, le premier jour de la visite officielle du président Xi Jinping en Afrique du Sud, les deux parties ont indiqué que l'économie maritime, les capacités de production, les sources d'énergie, le commerce, et les investissements seraient les domaines clés de la coopération commerciale entre la Chine et l'Afrique du Sud. Les deux parties ont également signé un mémorandum d'entente sur la coopération dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route". "L'initiative 'la Ceinture et la Route' correspond bien au New Development Plan et à l'Operation Phakisa de l'Afrique du Sud. Comme j'ai travaillé plusieurs années au gouvernement, j'ai été témoin du développement des relations commerciales entre l'Afrique du Sud et la Chine. En tant que citoyen sud-africain, je ressens profondément l'importance des investissements de la Chine en Afrique du Sud. Nous avons été témoins des progrès impressionnants que la Chine a réalisés ces dernières années. Le processus de développement de la Chine, ces dernières années, est une référence de grande valeur pour nous", a expliqué Mme Msimang.

Depuis quelques années, la Chine et l'Afrique du Sud entretiennent des relations étroites au niveau des échanges économiques et commerciaux. En mars 2014, la CRRC Dalian Co., Ltd a signé avec Transnet un contrat de livraison de 900 millions de dollars, pour fournir à l'Afrique du Sud 232 locomotives diesel. C'était la plus grande commande d'exportation de locomotives diesel de la Chine. Hisense, fabricant chinois d'appareils électroménagers, qui a déjà créé une usine en Afrique du Sud, est devenu une marque connue de tous les Sud-Africains. De plus, la Banque industrielle et commerciale de Chine, la Banque de construction de Chine, la Banque de Chine et le Fonds Chine-Afrique pour le développement ont tous développé leurs activités ou ouvert une agence à Johannesburg. En juillet 2016, Huawei a fondé en Afrique du Sud un centre d'innovation et d'expérience en technologies de l'information et des communications, qui est le premier en Afrique. Les objectifs sont de former 1 000 talents dans ce domaine pour l'Afrique du Sud dans les cinq ans, d'offrir des plates-formes d'incubateurs aux petites et moyennes entreprises locales, et de fonctionner comme un laboratoire ouvert pour beaucoup d'universités sud-africaines.

Selon Mme Msimang, les entreprises sud-africaines dans les domaines de la finance, de l'énergie, de la logistique, des aliments et des boissons ainsi que dans l'exploitation minière font également des investissements en Chine, par exemple, Anglo American, Hollard Insurance, South African Airways et Standard Bank.

Les nouvelles opportunités de la nouvelle ère

Le XIXe Congrès du PCC, tenu en octobre 2017, revêt non seulement une grande importance pour le développement de la Chine, mais a aussi exercé une influence considérable sur la communauté internationale. "Le rapport du XIXe Congrès du PCC est très éclairant pour nous. Je crois que c'est grâce à la politique chinoise de l'élargissement de l'ouverture que le monde entier peut en tirer des bénéfices", a commenté Mme Msimang.

Mme Msimang partage également l'initiative chinoise de la construction d'une communauté de destin pour l'humanité. "À mon avis, la Chine souhaite travailler ensemble avec tous les pays pour établir une communauté internationale avec un brillant avenir, ce qui est extrêmement important pour le monde actuel qui fait face à une situation compliquée. Si nous pouvons croiser nos destins, la communauté internationale sera plus intégrée, et nous irons alors à la rencontre d'un bel avenir", a confié Mme Msimang.

Concernant le Sommet sur la coopération sino-africaine de Beijing, Mme Msimang pense que ces relations sont importantes pour les parties intéressées et qu'elles démontrent également le sérieux de la Chine dans le développement des relations sino-africaines.

En 2017, la Chine a organisé le Sommet des BRICS à Xiamen ; en 2018, l'Afrique du Sud assumera la présidence tournante du Sommet des BRICS. D'après Mme Msimang, l'Afrique du Sud pourra assurer la continuité de tous les sujets qui seront abordés au sommet et promouvoir davantage le développement de ce mécanisme par de nouvelles initiatives. "L'Afrique du Sud est heureuse de se développer au sein du mécanisme des BRICS. Elle est particulièrement fière de l'établissement de la Nouvelle banque de développement (NBD) et de la mise en place d'un centre régional d'Afrique, qu'elle considère comme une opportunité historique. En effet, à l'aide de ce centre, la NBD pourra accélérer la mise en oeuvre des programmes d'infrastructures, ce qui promouvra le développement de toute la région africaine", a-t-elle expliqué. Marius Fransman salue lui aussi le soutien et le financement de la Chine pour la NBD. Il pense que la NBD promouvra davantage la construction des infrastructures des pays membres.

En avril 2017, Liu Yandong, vice-première ministre chinoise, a visité l'Afrique du Sud et présidé avec Nathi Mthethwa, ministre sud-africain des Arts et de la Culture, la première réunion du Mécanisme d'échanges de haut niveau entre les peuples chinois et sud-africain. Selon Mme Msimang, ce mécanisme constitue une base solide pour élargir les échanges entre les deux pays dans les domaines de la culture, de l'éducation, de l'hygiène, des femmes, des jeunes, du sport et du tourisme. Cette année, ce sera au tour de Beijing d'organiser la deuxième réunion de ce mécanisme.

"L'amitié entre l'Afrique du Sud et la Chine se révèle dans tous les domaines, par exemple, le commerce, les investissements, l'éducation, la science et les technologies, les arts, la culture, les médias, la publication et les relations politiques toujours plus étroites. La stabilité des relations bilatérales contribue non seulement à l'interaction diplomatique entre les deux pays, mais aussi au renforcement de leurs échanges dans tous les domaines. Nous souhaitons que les relations bilatérales puissent remporter encore plus de succès", a-t-elle conclu.

Source : La Chine au présent

 

 
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BEIJING, 28 mai (Xinhua) -- Le premier jour de l'année 2018, le président Xi Jinping a échangé des messages de félicitations avec son homologue Jacob Zuma pour célébrer le 20e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et l'Afrique du Sud.

En parlant de cet anniversaire à l'occasion d'une célébration en janvier à Beijing, Dolana Msimang, ambassadrice d'Afrique du Sud en Chine, a déclaré : "Je pense que c'est très important, car nous célébrons cela d'abord avec notre véritable ami, notre ami est un ami à toute épreuve et un ami dont nous continuerons à avoir besoin".

Cette année, l'Afrique du Sud organisera le 10e Sommet des BRICS. Son ambassadrice Dolana Msimang et son ancien vice-ministre des Relations internationales et de la Coopération Marius Fransman, ont souligné, lors d'une interview accordée au magazine La Chine au présent, que tous ces événements offraient de nouvelles opportunités pour développer davantage les relations entre les deux pays.

Vingt ans de développement

Le 1er janvier 1998, la Chine et l'Afrique du Sud ont établi des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs ; en 2000, elles ont établi un partenariat et créé une commission bilatérale de haut niveau ; en 2004, elles ont fixé un partenariat stratégique basé sur l'égalité, la réciprocité et le développement commun. En août 2010, le président sud-africain Zuma a effectué une visite d'Etat en Chine, et les dirigeants des deux pays ont hissé les relations bilatérales au niveau d'un partenariat global stratégique. En mars 2013, lors de la visite d'Etat en Afrique du Sud du président chinois Xi Jinping, les deux parties ont publié un communiqué conjoint, le partenariat global stratégique entre la Chine et l'Afrique du Sud atteignant un nouveau palier.

"Les progrès continuels des relations entre l'Afrique du Sud et la Chine n'ont pas été réalisés sur une période courte, en revanche, ils ont été obtenus par paliers, au fur et à mesure de l'approfondissement des relations bilatérales, du renforcement de la confiance mutuelle politique et de l'intensification des échanges économiques". Dolana Msimang a souligné que si les relations entre les deux pays s'approfondissaient davantage, c'était parce que "le partenariat global stratégique promeut concrètement le développement des deux pays et leur apporte des bénéfices". De plus, "l'approfondissement constant de la confiance politique mutuelle permet aux deux pays d'échanger en détails leurs opinions sur beaucoup de problèmes internationaux et de mettre en place de meilleures coopérations".

Depuis vingt ans, la Chine et l'Afrique du Sud ont atteint de brillants succès dans divers domaines de coopération. Les échanges internationaux et les mécanismes coopératifs tels qu'ils existent au sein des Nations Unies, des BRICS, du Forum sur la coopération sino-africaine et du G20, ont en même temps renforcé les coopérations dans les affaires internationales.

En outre, à la demande des pays africains, la 7e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine, qui se tiendra en 2018 à Beijing, est élevée au niveau du sommet. Selon Mme Msimang, cela donne une opportunité historique au développement des relations entre la Chine et l'Afrique du Sud.

Des coopérations économiques et commerciales aux impulsions renouvelées

Sur le continent africain, la Chine est le premier partenaire commercial de l'Afrique du Sud, tout comme l'est l'Afrique du Sud pour la Chine en plus d'être actuellement la destination qui attire le plus d'investissements et de touristes. En 2016, le volume du commerce bilatéral s'est élevé à 35 344 milliards de dollars, soit une augmentation supérieure à vingt fois le volume enregistré en 1998. Le volume des exportations de la Chine était de 12 853 milliards de dollars et celui de ses importations de 22 491 milliards de dollars. La Chine a principalement exporté vers l'Afrique du Sud des appareils électriques, des produits électroniques, des produits textiles et des objets métalliques. Quant aux importations, les produits minéraux arrivent en tête. A la fin 2016, le volume des investissements de la Chine vers l'Afrique du Sud avait dépassé 13 milliards de dollars, couvrant les domaines de l'économie maritime, de l'industrie minière, de la finance, de l'industrie manufacturière et des infrastructures.

"Je souhaite vraiment exprimer ici mes remerciements au peuple chinois. Si les relations bilatérales aussi saines n'existaient pas, avec notamment la forte augmentation des échanges commerciaux, l'Afrique du Sud aurait vu son développement économique entravé par des problèmes difficiles", a affirmé Marius Fransman. D'après lui, le modèle et la voie de développement de la Chine sont une référence de grande valeur pour l'Afrique du Sud, ainsi que pour d'autres pays africains.

En ce qui concerne les domaines des investissements étrangers en Afrique du Sud, M. Fransman a indiqué : "L'économie maritime présente un grand potentiel de développement en Afrique du Sud. Elle attire également beaucoup d'investissements stratégiques. Nous souhaitons, dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route", que l'Afrique du Sud et la Chine puissent établir des coopérations dans ce domaine".

Le 3 décembre 2015, le premier jour de la visite officielle du président Xi Jinping en Afrique du Sud, les deux parties ont indiqué que l'économie maritime, les capacités de production, les sources d'énergie, le commerce, et les investissements seraient les domaines clés de la coopération commerciale entre la Chine et l'Afrique du Sud. Les deux parties ont également signé un mémorandum d'entente sur la coopération dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route". "L'initiative 'la Ceinture et la Route' correspond bien au New Development Plan et à l'Operation Phakisa de l'Afrique du Sud. Comme j'ai travaillé plusieurs années au gouvernement, j'ai été témoin du développement des relations commerciales entre l'Afrique du Sud et la Chine. En tant que citoyen sud-africain, je ressens profondément l'importance des investissements de la Chine en Afrique du Sud. Nous avons été témoins des progrès impressionnants que la Chine a réalisés ces dernières années. Le processus de développement de la Chine, ces dernières années, est une référence de grande valeur pour nous", a expliqué Mme Msimang.

Depuis quelques années, la Chine et l'Afrique du Sud entretiennent des relations étroites au niveau des échanges économiques et commerciaux. En mars 2014, la CRRC Dalian Co., Ltd a signé avec Transnet un contrat de livraison de 900 millions de dollars, pour fournir à l'Afrique du Sud 232 locomotives diesel. C'était la plus grande commande d'exportation de locomotives diesel de la Chine. Hisense, fabricant chinois d'appareils électroménagers, qui a déjà créé une usine en Afrique du Sud, est devenu une marque connue de tous les Sud-Africains. De plus, la Banque industrielle et commerciale de Chine, la Banque de construction de Chine, la Banque de Chine et le Fonds Chine-Afrique pour le développement ont tous développé leurs activités ou ouvert une agence à Johannesburg. En juillet 2016, Huawei a fondé en Afrique du Sud un centre d'innovation et d'expérience en technologies de l'information et des communications, qui est le premier en Afrique. Les objectifs sont de former 1 000 talents dans ce domaine pour l'Afrique du Sud dans les cinq ans, d'offrir des plates-formes d'incubateurs aux petites et moyennes entreprises locales, et de fonctionner comme un laboratoire ouvert pour beaucoup d'universités sud-africaines.

Selon Mme Msimang, les entreprises sud-africaines dans les domaines de la finance, de l'énergie, de la logistique, des aliments et des boissons ainsi que dans l'exploitation minière font également des investissements en Chine, par exemple, Anglo American, Hollard Insurance, South African Airways et Standard Bank.

Les nouvelles opportunités de la nouvelle ère

Le XIXe Congrès du PCC, tenu en octobre 2017, revêt non seulement une grande importance pour le développement de la Chine, mais a aussi exercé une influence considérable sur la communauté internationale. "Le rapport du XIXe Congrès du PCC est très éclairant pour nous. Je crois que c'est grâce à la politique chinoise de l'élargissement de l'ouverture que le monde entier peut en tirer des bénéfices", a commenté Mme Msimang.

Mme Msimang partage également l'initiative chinoise de la construction d'une communauté de destin pour l'humanité. "À mon avis, la Chine souhaite travailler ensemble avec tous les pays pour établir une communauté internationale avec un brillant avenir, ce qui est extrêmement important pour le monde actuel qui fait face à une situation compliquée. Si nous pouvons croiser nos destins, la communauté internationale sera plus intégrée, et nous irons alors à la rencontre d'un bel avenir", a confié Mme Msimang.

Concernant le Sommet sur la coopération sino-africaine de Beijing, Mme Msimang pense que ces relations sont importantes pour les parties intéressées et qu'elles démontrent également le sérieux de la Chine dans le développement des relations sino-africaines.

En 2017, la Chine a organisé le Sommet des BRICS à Xiamen ; en 2018, l'Afrique du Sud assumera la présidence tournante du Sommet des BRICS. D'après Mme Msimang, l'Afrique du Sud pourra assurer la continuité de tous les sujets qui seront abordés au sommet et promouvoir davantage le développement de ce mécanisme par de nouvelles initiatives. "L'Afrique du Sud est heureuse de se développer au sein du mécanisme des BRICS. Elle est particulièrement fière de l'établissement de la Nouvelle banque de développement (NBD) et de la mise en place d'un centre régional d'Afrique, qu'elle considère comme une opportunité historique. En effet, à l'aide de ce centre, la NBD pourra accélérer la mise en oeuvre des programmes d'infrastructures, ce qui promouvra le développement de toute la région africaine", a-t-elle expliqué. Marius Fransman salue lui aussi le soutien et le financement de la Chine pour la NBD. Il pense que la NBD promouvra davantage la construction des infrastructures des pays membres.

En avril 2017, Liu Yandong, vice-première ministre chinoise, a visité l'Afrique du Sud et présidé avec Nathi Mthethwa, ministre sud-africain des Arts et de la Culture, la première réunion du Mécanisme d'échanges de haut niveau entre les peuples chinois et sud-africain. Selon Mme Msimang, ce mécanisme constitue une base solide pour élargir les échanges entre les deux pays dans les domaines de la culture, de l'éducation, de l'hygiène, des femmes, des jeunes, du sport et du tourisme. Cette année, ce sera au tour de Beijing d'organiser la deuxième réunion de ce mécanisme.

"L'amitié entre l'Afrique du Sud et la Chine se révèle dans tous les domaines, par exemple, le commerce, les investissements, l'éducation, la science et les technologies, les arts, la culture, les médias, la publication et les relations politiques toujours plus étroites. La stabilité des relations bilatérales contribue non seulement à l'interaction diplomatique entre les deux pays, mais aussi au renforcement de leurs échanges dans tous les domaines. Nous souhaitons que les relations bilatérales puissent remporter encore plus de succès", a-t-elle conclu.

Source : La Chine au présent

 

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