BEIJING, 25 janvier (Xinhua) -- Les retards de paiement des salaires violent les droits des travailleurs et piétinent les lois relatives au travail, commente dimanche le Quotidien du Peuple, journal phare du Parti communiste chinois.
Chaque année, le but de 260 millions d'ouvriers migrants chinois est de pouvoir se rendre dans leurs familles pendant la fête du Printemps, avec dans leurs poches, l'argent durement gagné. Mais chaque année, cet espoir est parfois réduit à néant.
Après une année de dur labeur, certains ouvriers migrants, touchant en général des salaires relativement bas, se retrouvent les mains vides et doivent se mettre à la recherche des salaires qui leur sont dus.
Au mois de novembre, au moins dix ouvriers migrants ont menacé de sauter d'un immeuble après avoir échoué à obtenir leurs rémunérations antérieures, dans la province chinoise de l'Anhui (est).
"Pourquoi y a-t-il toujours des employeurs qui dilapident sans aucune honte de l'argent pour eux même, mais tentent par tous les moyens de ne pas payer leurs employés?", critique le journal.
Le journal propose d'améliorer les contrats signés entre les employeurs et les employés et de renforcer la supervision des gouvernements locaux pour résoudre ce problème.