BEIJING, 23 janvier (Xinhua) -- L'accord de libre-échange (ALE) entre la Chine et la Suisse a apporté des bénéfices concrets aux deux côtés et a donné un bon exemple pour la coopération Chine-UE.

Lors de sa rencontre avec la présidente de la Confédération suisse Simonetta Sommaruga mercredi dans la station de ski suisse de Davos, le Premier ministre chinois Li Keqiang a déclaré que les deux parties devraient mettre en œuvre l'ALE, accroître les investissements dans les deux sens et approfondir la coopération dans la fabrication haut de gamme et l'agriculture moderne afin que les deux pays puissent en tirer profit.

La Suisse est devenue le premier partenaire de libre-échange de la Chine parmi les 20 principales économies du monde. Dans l'accord commercial, presque toutes les exportations chinoises vers les pays d'Europe sont exemptés de droits de douane, tandis que près de 85% des exportations suisses vers la Chine sont en franchise de droits.

Il ne fait aucun doute que l'ALE sino-suisse a produit des résultats fructueux. Dans le cadre de l'ALE, la Suisse et ses industries compétitives, dont la médecine, les machines, l'horlogerie et le tourisme, ont bénéficié du vaste marché chinois.

Pendant ce temps, la Chine a importé de la technologie de pointe de Suisse, ce qui a permis d'accélérer la transformation industrielle et sa mise à niveau, et les consommateurs chinois se procurent davantage de produits suisses en franchise de droits.

Selon les statistiques, le commerce bilatéral a augmenté de façon constante et la structure du commerce a été optimisée. De janvier à novembre 2014, le volume du commerce entre les deux pays a atteint 38,86 milliards de dollars.

L'ALE entre la Chine et la Suisse sert de modèle pour la coopération économique entre la Chine et l'Europe dans son ensemble.

La Chine et l'Union européenne (UE), deux importantes économies mondiales, ont été impliquées dans une série de différends commerciaux. Toutefois, Beijing s'engage à résoudre les frictions économiques et commerciales à travers le dialogue et les consultations et a fait part de sa volonté de commencer une étude de faisabilité conjointe sur un ALE Chine-UE.

La Chine, qui connaît un ralentissement économique structurel, et l'UE, qui se bat vers une reprise, ont besoin l'une de l'autre.

Un ALE entre la Chine et l'UE, le plus grand partenaire commercial de la Chine, va certainement promouvoir le développement économique des deux parties et contribuer à alimenter l'économie mondiale.

La Corée du Sud a signé un ALE avec l'UE, et le Japon a également envie de s'impliquer. Ainsi, il est grand temps pour la Chine et l'UE, qui représentent ensemble près de 33% de l'économie mondiale, d'entamer des négociations de libre-échange dès que possible pour jouir pleinement de leurs avantages respectifs.