NAIROBI, 17 septembre (Xinhua) -- Un groupe d'intérêt commercial du plus grand bloc commercial d'Afrique a dénoncé jeudi les mesures transfrontalières restrictives appliquées par les pays membres de ce bloc.
Le Conseil économique (CBC) du Marché commun pour l'Afrique orientale et australe (COMESA) a déclaré dans un communiqué que les droits de douane non préférentiels ne devraient pas être appliqués aux produits originaires du COMESA par les autorités douanières des États membres.
"Nonobstant les arrangements conclus dans le cadre de la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) ou de la Zone tripartite de libre-échange (TFTA), les pays membres doivent respecter les accords conclus dans le cadre de la zone de libre-échange du COMESA", a indiqué le conseil dans un communiqué.
"De plus, le secteur privé demande aux États membres d'assurer un alignement entre les traités conclus par les pays membres de la CAE et du COMESA, et de reconnaître pleinement les accords pré-existants", a-t-il ajouté.
Le TFTA réunit la CAE, la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et le COMESA.
Le COMESA a établi une zone de libre-échange en octobre 2000, accordant des tarifs douaniers préférentiels aux produits originaires du COMESA.
Le conseil économique du COMESA a appelé les États membres à consulter et à mettre en oeuvre une période de grâce d'au moins un mois pour assurer la préparation et l'ajustement des entreprises avant de mettre en place des mesures commerciales, en particulier celles qui ont un impact grave sur les activités des entreprises et le commerce transfrontalier.
Le lobby commercial a indiqué qu'il continuerait de dialoguer avec le COMESA et avec ses partenaires pour résoudre les obstacles économiques provoqués par l'adoption de tarifs douaniers, qui ont impacté de manière importante les opérations et généré des frais sans précédent dans les industries de la région.
