Il n'y a pas de piège de la dette chinois, assure un ministre botswanais

French.xinhuanet.com|Publié le 2019-02-10 à 17:32
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GABORONE, 10 février (Xinhua) -- Le ministre botswanais des Finances et du Développement économique, Kenneth Matambo, a assuré samedi que son pays continuerait de chercher des financements à l'étranger, notamment auprès de la Chine.

Lors d'une conférence de presse à Francistown (nord-est), la deuxième plus grande ville du pays, il a de nouveau rejeté les accusations selon lesquelles la Chine tendait un piège de la dette à ses débiteurs africains, lesquels ne pourraient pas rembourser.

"Nous n'avons pas du tout de problème avec la Chine", a martelé le ministre. "Nous avons déjà eu affaire à la Chine et, en tant que gouvernement, nous savons ce que nous faisons".

Beijing et Gaborone entretiennent des relations fortes et il est impossible que la deuxième économie du monde puisse plonger le Botswana dans un piège de la dette, selon lui.

Dumelang Saleshando, dirigeant du Parti du Congrès du Botswana (BCP), la principale formation d'opposition, a récemment exhorté le président Mokgweetsi Masisi à se tourner d'abord vers des sources domestiques de financement, avant de solliciter la Chine ou les institutions internationales.

M. Matambo a assuré que son pays prenait toutes les précautions nécessaires avant de contracter un prêt auprès de l'étranger.

La Chine a prolongé un prêt en faveur des infrastructures routières et ferroviaires au Botswana en marge du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) en septembre dernier à Beijing. Il permettra de développer la connectivité dans le nord du pays et de favoriser le développement des sites touristiques.

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