ANKARA, 17 juillet (Xinhua) -- Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré jeudi que les récentes attaques israéliennes contre la Syrie étaient "inacceptables".
M. Erdogan a tenu ces propos lors d'un entretien téléphonique avec le président syrien par intérim Ahmed al-Sharaa, au cours duquel les deux parties ont discuté des derniers développements en Syrie à la suite des récentes attaques israéliennes, a révélé un communiqué de la présidence turque.
"Les agressions israéliennes constituent une menace pour toute la région", a déclaré M. Erdogan à M. al-Sharaa.
Le président turc a exprimé le soutien de son pays au cessez-le-feu récemment conclu dans la province de Souweïda, dans le sud de la Syrie, et a indiqué qu'Ankara continuerait comme par le passé à soutenir le peuple syrien.
De son côté, M. al-Sharaa a remercié M. Erdogan pour le soutien continu de la Turquie à la préservation de l'unité politique, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la Syrie.
Des violences ont éclaté dimanche à Souweïda après que des hommes armés, membres d'une tribu bédouine de cette province majoritairement druze, ont présumément agressé et dévalisé un jeune homme druze près de la ville d'al-Masmiyah, le long de l'autoroute Damas-Souweïda. Cette attaque brutale a déclenché des enlèvements de représailles, conduisant à des affrontements à grande échelle entre combattants druzes locaux, troupes gouvernementales et milices bédouines.
Lundi et mercredi, Israël a lancé des vagues de frappes aériennes sur Damas et Souweïda en affirmant vouloir protéger la minorité druze. Ces attaques ont été fermement condamnées par la communauté internationale.
Quelques heures après les frappes israéliennes de mercredi, un cessez-le-feu fragile est entré en vigueur entre le gouvernement intérimaire syrien et les leaders spirituels druzes.
La Turquie, un soutien clé du gouvernement intérimaire syrien, a établi une présence militaire significative dans le nord de la Syrie depuis 2016 par le biais d'opérations transfrontalières visant à repousser les Unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde syrienne. Fin
