PARIS, 8 juillet (Xinhua) -- Portée en grande partie par le recul des décès liés à la COVID-19, la France a enregistré en 2023 un niveau de mortalité historiquement bas, avec 637 082 décès recensés, soit 36 000 de moins qu'en 2022. Le taux de mortalité standardisé s'établit quant à lui en deçà du niveau observé en 2019, selon un communiqué diffusé mardi par Santé publique France.
La diminution de la mortalité liée à la COVID-19 explique à elle seule plus de 60 % de cette baisse globale. Une tendance à la baisse, bien que plus modérée, est également observée pour la plupart des principales causes de décès. Les tumeurs demeurent la première cause, représentant 27 % des décès, suivies par les maladies cardio-neurovasculaires, responsables de 21,4 % des décès. La COVID-19, hors symptômes et états morbides mal définis, figure désormais au neuvième rang.
Néanmoins, certains indicateurs restent préoccupants. En 2023, les taux de mortalité liés aux maladies cardio-neurovasculaires, aux troubles endocriniens, nutritionnels et métaboliques, aux affections digestives et génito-urinaires ainsi qu'aux causes externes (chutes accidentelles, accidents de la vie courante) restent plus élevés que ce que suggérait la prolongation de la tendance d'avant crise COVID-19.
Le rapport souligne également d'importantes disparités territoriales. Ainsi, le nombre de décès s'avère nettement plus élevé que prévu dans les départements et régions d'outre-mer (DROM), notamment à Mayotte (+89 %) et en Guyane (+37 %). À l'inverse, l'Île-de-France enregistre une mortalité sensiblement inférieure à la moyenne nationale, avec une baisse de 15 %. Fin
