ISTANBUL, 21 juin (Xinhua) -- Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré samedi à Istanbul que si la diplomatie "peut fonctionner à l'avenir" comme elle l'a fait dans le passé, "l'agression doit cesser" pour que les pourparlers reprennent, a rapporté l'agence d'Etat Anadolu.
M. Araghchi a fait ces remarques lors de sa participation à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique en Turquie.
Selon Anadolu, M. Araghchi a affirmé que l'Iran était "absolument" prêt à trouver une solution négociée à la question nucléaire, établissant des parallèles avec l'accord nucléaire de 2015.
L'Iran avait signé l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAGC), avec six puissances mondiales : le Royaume-Uni, la Chine, la France, l'Allemagne, la Russie et les Etats-Unis. Dans le cadre de cet accord, Téhéran a accepté de limiter son programme nucléaire en échange d'un allègement des sanctions.
Rappelant l'accord, M. Araghchi a déclaré : "C'était le résultat de deux années de négociations et lorsque nous avons signé l'accord, le monde entier l'a célébré".
En ce qui concerne une éventuelle intervention des Etats-Unis dans le conflit avec Israël, M. Araghchi a averti qu'elle serait "extrêmement dangereuse" pour tous.
Le conflit israélo-iranien en cours a débuté la semaine dernière, lorsque Israël a lancé une série de frappes aériennes à grande échelle visant les sites nucléaires et militaires iraniens, tuant plusieurs hauts commandants et scientifiques nucléaires. L'Iran a répliqué le jour-même avec des tirs de missiles et de frappes de drones sur le territoire israélien. Fin
