CONAKRY, 19 mai (Xinhua) -- Un atelier régional de réflexion sur la problématique du planning familial et des services de contraception s'est ouvert, dimanche à Conakry, avec la participation de délégués venus de neuf pays d'Afrique francophone.
La rencontre s'inscrit dans le cadre du Partenariat de Ouagadougou dont l'objectif principal est de mobiliser les financements nécessaires à l'accès universel aux services de contraception et de planning familial des femmes et filles des pays membres d'Afrique francophone.
"Dans un contexte mondial marqué par la rareté des financements extérieurs, les pays sont confrontés à un défi de durabilité des actions engagées", la mobilisation des ressources domestiques est devenue un impératif de souveraineté, a notamment déclaré, à l'ouverture des travaux, la secrétaire générale du ministère guinéen de la Santé et de l'Hygiène publique, Khaité Sall.
Elle s'est réjouie que plusieurs pays d'Afrique aient amorcé une mobilisation progressive de ressources internes, notamment à travers des plaidoyers auprès des collectivités décentralisées afin qu'elles soutiennent les interventions au niveau local.
Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé lors de la Conférence Régionale sur la Population, le Développement et la Planification Familiale tenue à Ouagadougou, au Burkina Faso, en février 2011 par les neuf gouvernements des pays francophones de l'Afrique de l'Ouest, dans le but d'accélérer les progrès de l'utilisation des services de planification familiale au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Togo. Fin
