AMMAN, 2 mai (Xinhua) -- La Jordanie a vivement condamné vendredi la frappe israélienne survenue plus tôt près du Palais présidentiel à Damas, la capitale syrienne, ainsi que la poursuite des agressions israéliennes sur le territoire syrien.
La frappe près du Palais présidentiel est une violation flagrante du droit international, elle porte clairement atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Syrie, et elle alimente les tensions régionales, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Soufiane Koudah.
La poursuite des attaques israéliennes en Syrie constitue une violation claire de l'Accord de désengagement signé entre Israël et la Syrie en 1974, et une attaque directe contre la souveraineté du pays arabe, a-t-il ajouté.
Il a réaffirmé le plein soutien et la solidarité de la Jordanie avec la Syrie, et appelé la communauté internationale à contraindre Israël à cesser ses "agressions provocatrices et illégales" contre la Syrie et à mettre fin à son occupation de parties du territoire syrien.
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le ministre de la Défense Israël Katz ont confirmé dans un communiqué conjoint plus tôt dans la journée qu'Israël avait mené une attaque dans la nuit près du Palais présidentiel à Damas.
Cette frappe fait suite à des affrontements meurtriers qui se sont intensifiés plus tôt dans la semaine entre des combattants druzes locaux et des forces pro-gouvernementales au Sud de Damas, affrontements qui ont fait plus de 100 morts, selon l'organisation Observatoire syrien des droits de l'Homme.
Le communiqué israélien a qualifié cette frappe de "message clair au régime syrien" indiquant qu'Israël "n'autorisera pas les déplacements forcés au sud de Damas ni aucune mise en danger de la communauté druze".
En réponse, le bureau des dirigeants syriens a vivement condamné cette frappe, observant que la Syrie défendrait le droit de son peuple "par tous les moyens disponibles". Fin
