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(Multimédia) République de Corée : l'unité d'enquête conjointe fait parvenir une deuxième convocation au président Yoon

French.news.cn | 2024-12-20 à 14:39

Des personnes assistent à un rassemblement appelant à la destitution du président sud-coréen Yoon Suk-yeol près de l'Assemblée nationale à Séoul, en République de Corée, le 14 décembre 2024. (Xinhua/Yao Qilin)

L'unité d'enquête conjointe de la République de Corée a fait parvenir vendredi sa deuxième convocation au président destitué Yoon Suk-yeol, a rapporté l'agence de presse Yonhap.

SEOUL, 20 décembre (Xinhua) -- L'unité d'enquête conjointe de la République de Corée a fait parvenir vendredi sa deuxième convocation au président destitué Yoon Suk-yeol, a rapporté l'agence de presse Yonhap.

Cette unité, composée de la police, du quartier général d'enquête du ministère de la Défense et du bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO), a demandé à M. Yoon de se présenter pour un interrogatoire le 25 décembre portant le chef d'accusation d'insurrection.

Les convocations ont été envoyées par courrier express et électronique à la résidence présidentielle et au bureau présidentiel.

Le CIO avait tenté en vain de remettre sa première convocation au président déchu la semaine dernière, le service de sécurité de la présidence ayant refusé d'en accuser réception.

Le ministère public a envoyé sa deuxième convocation pour demander à M. Yoon de se présenter pour un interrogatoire samedi, mais cette convocation n'était en fait pas valable après que le ministère public a transféré l'affaire au CIO en début de semaine.

Le CIO aurait envisagé de demander un mandat d'arrêt à l'encontre de M. Yoon si ce dernier continuait à éviter de recevoir la convocation ou s'il ne s'y conformait pas sans raison valable.

M. Yoon a été désigné par les services d'enquête comme suspect de rébellion à la suite de l'imposition de la loi martiale dans la nuit du 3 décembre, qui a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.

La motion de destitution contre le président sud-coréen a été adoptée par l'Assemblée nationale le 14 décembre et transmise à la Cour constitutionnelle pour qu'elle en délibère pendant 180 jours, au cours desquels ses pouvoirs exécutifs sont suspendus.

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