CALI (Colombie), 25 octobre (Xinhua) -- La Chine a fait de grands efforts pour protéger diverses espèces ces dernières années et elle "est toujours un bon partenaire", a estimé Susan Lieberman, vice-présidente de la Wildlife Conservation Society (WCS), lors d'une récente interview à Xinhua.
Interrogée en marge de la 16e réunion de la Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (COP16), qui se tient du 21 octobre au 1er novembre à Cali en Colombie, celle qui supervise la politique internationale de la WCS, rappelle que son organisation travaille depuis longtemps en étroite collaboration avec la Chine sur des questions telles que les habitats des tigres et la lutte contre le trafic d'espèces sauvages et le commerce illégal.
La Chine a également déployé de grands efforts pour créer des parcs nationaux, ce qui nécessite "beaucoup de travail" compte tenu de la taille et de la biodiversité du pays, dit-elle.
La WCS entretient une bonne collaboration avec la Chine, indique Mme Lieberman, ajoutant qu'elle aide ce pays à préserver sa diversité biologique par le biais de divers programmes.
"Contrôler le trafic d'espèces sauvages est un travail difficile", reconnaît-elle, décrivant la Chine comme "faisant un excellent travail" en adoptant des mesures strictes pour lutter contre ce trafic.
Susan Lieberman note également que le leadership de la Chine lors de la COP15 a eu un impact mondial grâce au Cadre de Kunming-Montréal pour la diversité biologique (2022).
A ses yeux, la COP16 en Colombie est particulièrement importante, car c'est la première fois depuis l'adoption de ce cadre que les gouvernements et les organisations de défense de la nature se réunissent pour évaluer la biodiversité de la planète.
Mme Lieberman s'est montrée optimiste quant aux futures collaborations avec la Chine dans la lutte contre le commerce illégal d'espèces sauvages et la coopération scientifique.
Fondée en 1895, la WCS se concentre sur la préservation des plus grands environnements naturels du monde dans des régions prioritaires qui abritent environ 50% de la diversité biologique de la planète. Fin