TUNIS, 5 juillet (Xinhua) -- L'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) en Tunisie a officiellement entamé le processus électoral pour l'élection présidentielle du 6 octobre prochain, partant de la fixation de la période électorale qui démarre le 14 juillet jusqu'au silence électoral, tout en passant par les conditions de candidatures et la date de l'ouverture de dépôt, la mise à jour du registre électoral, les termes et la date de la campagne et la date des résultats.
Son service de presse a expliqué à Xinhua que chaque candidat devra avoir un certain nombre de parrainages pour que son dossier soit validé. Il peut s'agir d'un parrainage par dix députés de l'Assemblée des représentants du peuple ou du Conseil national des régions et des districts, les deux chambres du Parlement, mais aussi par 40 présidents de collectivités locales ou encore par 10.000 électeurs inscrits sur les listes électorales répartis dans au moins dix circonscriptions, sachant que chaque circonscription doit comporter au moins 500 électeurs.
L'ISIE a fixé au 29 juillet le démarrage du processus de dépôt de candidatures jusqu'au 6 août.
Pour espérer voir leur candidature avalisée, les prétendants devront notamment être un électeur inscrit, avoir la seule nationalité tunisienne, être issu d'un père, d'une mère et de grands-parents paternels et maternels tous tunisiens, être de religion musulmane, avoir au moins 40 ans, jouir de tous ses droits civils et politiques, ne pas avoir été condamné à certains crimes ou occupé le poste de président de la République pendant deux mandats, consécutifs ou séparés.
La campagne électorale démarrera le 14 septembre pour prendre fin le 4 octobre à minuit. Dans les circonscriptions à l'étranger, elle se tiendra du 12 septembre au 2 octobre. A l'étranger, le scrutin présidentiel aura lieu les 4, 5 et 6 octobre.
Les résultats préliminaires de l'élection présidentielle devront être dévoilés le 9 octobre au plus tard et les résultats définitifs le 9 novembre au plus tard.
Le président de l'ISIE, Farouk Bouasker, a rappelé lors d'une conférence de presse, que si aucun des candidats ne devait remporter la majorité absolue des suffrages au premier tour, un second tour opposera les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix. L'instance fixera la date de ce second tour "dès la déclaration des résultats définitifs du premier tour", a-t-il dit. Fin
