(Xinhua/Attila Volgyi)
BUDAPEST, 4 mai (Xinhua) -- Alors que l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) a pris un nouvel élan l'année dernière à l'occasion de son 10e anniversaire, la Hongrie est impatiente de renforcer sa coopération avec la Chine, a déclaré un responsable hongrois.
Lors d'une récente interview exclusive avec Xinhua, le ministre hongrois de l'Economie nationale Marton Nagy a déclaré que la partie hongroise est impatiente de coopérer davantage avec la Chine en termes de commerce extérieur, d'investissement en capital, d'infrastructures, de logistique, d'intelligence artificielle et de nouvelles énergies, entre autres.
Les deux pays jouissent d'une relation stable, basée sur la confiance et le respect mutuels, a noté M. Nagy.
Il a déclaré qu'en 2023, la Hongrie avait été en mesure d'attirer un total de 13 milliards d'euros (environ 13,86 milliards de dollars) d'investissements directs étrangers, dont environ 8 milliards d'euros (environ 8,53 milliards de dollars) provenant d'investissements chinois.
La coopération entre la Hongrie et la Chine dans le domaine financier a également beaucoup progressé, a-t-il ajouté.
Il a cité l'exemple de la Banque de Chine, présente en Hongrie depuis le milieu des années 1980 et qui a choisi Budapest comme siège pour l'Europe centrale et orientale. En outre, de nombreuses institutions financières chinoises ont établi ou sont sur le point d'établir des succursales ou des bureaux de représentation en Hongrie.
La Hongrie est le premier pays européen à signer un document de coopération sur l'ICR avec la Chine. Ces dernières années, l'ICR a créé une synergie plus étroite avec la politique d'ouverture à l'Est de la Hongrie, renforçant la coopération pratique bilatérale dans les domaines du commerce, de l'investissement, de la finance et d'autres domaines.
Soulignant l'importance mondiale de l'initiative, M. Nagy a indiqué que l'ICR dynamisait le commerce mondial et la coopération économique entre les pays partenaires.
La Hongrie participe activement à l'ICR, a-t-il confirmé, notant que le chemin de fer Budapest-Belgrade, un projet phare de la BRI, ne profitait pas seulement aux deux pays, mais facilitait le développement économique de toute la région.
Citant les solides performances économiques de la Chine, il a déclaré que le succès économique de la Chine était une bonne nouvelle compte tenu de l'influence de l'économie chinoise sur l'économie mondiale.
La Chine est sur la bonne voie grâce à sa réflexion stratégique, a-t-il ajouté, citant en exemple le développement réussi de l'écosystème des véhicules électriques.
En développant simultanément des panneaux solaires, des stations de recharge, des véhicules électriques et des batteries, la pensée stratégique de la Chine est à l'origine de son succès, a-t-il martélé.
A propos de l'industrie chinoise des véhicules électriques, M. Nagy s'est dit préoccupé par l'enquête anti-subventions lancée par l'Union européenne.
"Nous craignons maintenant que certains pays n'aient l'idée saugrenue d'imposer des droits de douane sur les voitures électriques chinoises", a-t-il déclaré, soulignant que le protectionnisme avait toujours été une impasse.
"Le protectionnisme est une mauvaise voie, surtout en ce qui concerne les voitures électriques.
Le fabricant chinois de batteries Contemporary Amperex Technology Co. Limited (CATL) et EVE Energy, ainsi que le fabricant de véhicules électriques BYD, travaillent sur des projets d'installations de production en Hongrie.
L'investissement qui a accompagné l'essor de l'industrie chinoise des véhicules électriques a été une opportunité, a noté M. Nagy, ajoutant qu'en donnant de l'espace aux entreprises chinoises, la Hongrie était devenue une plaque tournante pour la fabrication de voitures électriques et de batteries. Fin