JERUSALEM, 5 avril (Xinhua) -- Israël a dénoncé vendredi une résolution adoptée par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (CDH) appelant à ce qu'Israël soit tenu pour responsable de possibles "crimes de guerre" dans la bande de Gaza, la qualifiant d'"acte anti-israélien".
Le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, qui compte 47 membres, a également demandé vendredi l'arrêt des ventes d'armes à Israël en raison de violations des droits de l'homme.
Meirav Eilon Shahar, représentante permanente d'Israël auprès des Nations Unies à Genève, a accusé le CDH d'avoir "depuis longtemps abandonné le peuple israélien et défendu le Hamas", selon un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères.
"Les décisions prises aujourd'hui sont une tache sur le Conseil des droits de l'homme et l'ONU dans son ensemble", a-t-elle déclaré, ajoutant : "Honte au Conseil pour avoir adopté une résolution qui ne mentionne même pas le Hamas ou ses actes brutaux du 7 octobre".
Au cours de leur campagne militaire de près de six mois à Gaza, les forces israéliennes ont tué au moins 33.037 personnes dans l'enclave, principalement des civils, selon l'autorité sanitaire dirigée par le Hamas.
Les experts de l'ONU ont souligné que l'attaque et le blocus israéliens avaient provoqué la famine à Gaza, car l'approvisionnement en nourriture, en eau, en électricité et en gaz a été suspendu depuis que le conflit a éclaté le 7 octobre 2023. Fin
