LIMA, 10 janvier (Xinhua) -- Le gouvernement péruvien n'a pas jugé nécessaire de fermer sa frontière avec l'Equateur, malgré l'"état d'urgence" déclaré au niveau de la frontière entre les deux pays en raison de la vague de violence sévissant dans le pays voisin, a déclaré mercredi le ministre péruvien de l'Intérieur Victor Torres.
"Nous n'avons pas parlé de fermer les frontières, mais plutôt de les renforcer et d'y exercer un strict contrôle au niveau de la surveillance des personnes et de leur identification, afin qu'aucun criminel ne pénètre dans le pays", a déclaré le ministre à Lima, avant de se rendre au département frontalier de Tumbes.
Il a souligné que la surveillance avait été renforcée dans la localité par la présence de troupes de la Direction des opérations spéciales (Diroes), tandis que "toutes les mesures nécessaires" étaient prises pour qu'"aucun de ces criminels en provenance de l'Equateur ne puisse entrer dans le pays".
La sécurité sera renforcée par la présence de policiers et de militaires tout au long de la frontière avec le pays voisin, qui s'étend sur plus de 1.500 kilomètres, afin d'empêcher les membres du crime organisé d'entrer au Pérou pour tenter de fuir l'Equateur, selon lui.
Le ministère péruvien des Affaires étrangères a publié mardi un communiqué condamnant la violence dans le pays voisin et exprimé son soutien au président équatorien Daniel Noboa, et envers la stabilité institutionnelle et démocratique du pays.
M. Noboa a annoncé mardi que l'Equateur était confronté à un "conflit armé intérieur". Fin
