NEW YORK, 25 novembre (Xinhua) -- Le fardeau disproportionné de l'inflation qui pèse sur les pauvres aux Etats-Unis est l'une des raisons pour lesquelles la Réserve fédérale fait des pieds et des mains pour ramener rapidement la hausse des prix sous contrôle, a rapporté vendredi le New York Times.
"La situation souligne une sombre réalité de l'ère de la pandémie", indique l'article, observant que beaucoup de ces ménages (pauvres) se rapprochent d'une plus grande fragilité.
À Boston, dans le Massachusetts, les personnes aisées s'offrent un séjour à l'hôtel Langham où le restaurant affichait complet depuis plusieurs semaines pour le brunch de Thanksgiving à 135 dollars américains par adulte.
Pendant ce temps, de nombreuses familles démunies font la queue devant une association caritative locale dès 04H30 pour obtenir des paniers-repas et des dindes gratuits. C'est quatre heures plus tôt que son heure d'ouverture habituelle, selon l'article.
"Ce contraste illustre le fossé qui se creuse dans l'économie américaine, près de trois ans après le début de la pandémie", poursuit le journal.
De nombreux consommateurs aisés ont encore beaucoup d'économies et s'en sortent bien financièrement, ce qui soutient les marques de luxe et permet à certains détaillants et voyagistes haut de gamme d'envisager les fêtes de fin d'année avec optimisme, peut-on lire dans l'article du quotidien new-yorkais.
Parallèlement, les Américains démunis manquent de liquidités, ont du mal à suivre la hausse des prix et sont confrontés à des coûts d'emprunt croissants, notamment s'ils recourent à des cartes de crédit ou à des prêts pour joindre les deux bouts, ajoute l'article. Fin
