LONDRES,13 juillet (Xinhua) -- Plus de 200.000 décès liés à la COVID-19 ont été enregistrés au Royaume-Uni, selon les dernières données publiées mercredi par l'Office national des statistiques (ONS).
Ce triste record a été atteint fin juin, mais n'a été révélé que mercredi en raison d'un retard dans l'enregistrement. Au début du mois de juillet, un total de 200.247 décès liés à la COVID-19 ont été enregistrés, a précisé l'ONS. Ces chiffres incluent les décès directement dus à la COVID-19 ainsi que ceux des personnes contaminées mais décédées en raison d'autres causes.
Au cours de la semaine se terminant le 1er juillet 2022, 11.828 décès ont été recensés dans le pays, soit 12,1% de plus que la moyenne sur cinq ans (1.278 décès supplémentaires), a noté l'ONS.
Début janvier 2021, plus de 100.000 décès liés à la COVID-19 avaient été enregistrés à l'échelle nationale. Il a fallu plus d'un an et demi pour que le nombre de morts double, grâce à la vaccination, à une meilleure compréhension de la façon de traiter le virus et à des mesures de distanciation sociale qui contribuent toutes à réduire le nombre de décès, a indiqué le journal britannique The Guardian.
Selon les chiffres de Our World In Data, en date du 12 juillet, le Royaume-Uni a connu l'un des taux de décès de la COVID-19 les plus élevés en Europe, avec un taux de mortalité d'environ 2.689 par million de personnes, comparé à un taux de 2.295 décès par million de personnes pour l'Espagne, 2.230 pour la France et 1.704 pour l'Allemagne.
Fin juin, le taux d'infection par la COVID-19 au Royaume-Uni a augmenté de plus de 30% en une semaine, avec environ 2,3 millions de personnes infectées par la maladie.
Lors d'un récent entretien avec Xinhua, Lawrence Young, virologue et professeur d'oncologie moléculaire à l'université de Warwick, a affirmé que les niveaux d'infection par les sous-variants d'omicron BA.4 et BA.5 au Royaume-Uni allaient probablement atteindre un pic très bientôt.
"Actuellement, étant donné les niveaux d'infection au Royaume-Uni, c'est un peu un signal d'alarme pour nous alerter que nous ne sommes pas, comme certains voudraient nous le faire croire, dans la phase post-pandémique de la COVID. Nous constatons actuellement une augmentation des hospitalisations", a averti M. Young. Fin




