Le chef des opérations de paix de l'ONU met en garde contre un "déficit de confiance" dans la région contestée d'Abiyé - Xinhua - french.news.cn

Le chef des opérations de paix de l'ONU met en garde contre un "déficit de confiance" dans la région contestée d'Abiyé

French.news.cn | 2022-04-22 à 04:19

NEW YORK (Nations Unies), 21 avril (Xinhua) -- La situation générale, en matière de sécurité, dans la région contestée d'Abiyé, entre le Soudan et le Soudan du Sud, reste calme, mais il subsiste un "déficit de confiance" entre les deux principales communautés, a affirmé jeudi le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, au Conseil de sécurité.

M. Lacroix a parlé du travail de la FISNUA (la force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abiyé) dans la région frontalière riche en pétrole, et a exhorté le Conseil à proroger son mandat de six mois supplémentaires, jusqu'au 15 octobre.

Au cours des derniers mois, la force a soutenu le dialogue entre les communautés nomades Misseriya et pastorales Ngok Dinka.

La semaine dernière, des affrontements intercommunautaires ont coûté la vie à 29 personnes et en ont blessé 30 autres. "Ces morts et ces blessés auraient pu être évités s'il y avait eu plus de confiance entre les deux communautés à tous les niveaux", a estimé M. Lacroix.

Alors que la FISNUA a poursuivi son engagement auprès des communautés, renforcé ses patrouilles et encouragé le recours aux mécanismes de résolution des conflits, "il appartient avant tout aux gouvernements du Soudan et du Soudan du Sud de renouveler leur engagement sur le statut final d'Abiyé", a-t-il ajouté.

M. Lacroix a exhorté le Conseil à continuer à soutenir le programme conjoint d'Abiyé afin de promouvoir les domaines d'intérêt commun aux deux communautés, tels que la transhumance, la gestion des frontières et les mécanismes de protection des femmes, des enfants et des groupes vulnérables.

Selon M. Lacroix, la situation humanitaire à Abiyé s'est détériorée depuis son dernier briefing en octobre, le nombre de personnes nécessitant une aide étant passé de 103.000 à 240.000.

En conclusion, M. Lacroix a souligné l'importance d'assurer la sûreté et la sécurité des Casques bleus de la FISNUA. Au cours des deux derniers mois, les patrouilles ont subi trois attaques directes. Fin

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