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French.xinhuanet.com | Publié le 2021-08-13 à 02:13
WASHINGTON, 12 août (Xinhua) -- Les nouvelles demandes d'allocations-chômage aux Etats-Unis sont tombées à 375.000 la semaine dernière, en baisse pour la troisième semaine consécutive, a rapporté jeudi le département américain du Travail.
Selon un rapport publié par le Bureau des statistiques du travail du département, au cours de la semaine se terminant le 7 août, le nombre d'Américains demandant des allocations-chômage a diminué de 12.000 par rapport au niveau révisé à la hausse de 387.000 la semaine précédente.
Cependant, la moyenne mobile sur quatre semaines, une méthode pour aplanir la volatilité des données, a augmenté de 1.750 pour atteindre 396.250.
Au cours des derniers mois, les nouvelles demandes d'allocations-chômage ont chuté à plusieurs reprises aux niveaux les plus bas depuis mars 2020, mais la tendance à la baisse s'est inversée à plusieurs reprises, indiquant une reprise économique cahoteuse.
Le dernier rapport montre également que le nombre de personnes continuant à percevoir des allocations-chômage régulières de l'Etat au cours de la semaine se terminant le 31 juillet a diminué de 114.000 pour passer à 2,87 millions. Ce chiffre a culminé en avril et mai de l'année dernière, quand il dépassait les 20 millions.
Dans le même temps, le nombre total de personnes réclamant des prestations dans tous les programmes - étatiques et fédéraux combinés - pour la semaine se terminant le 24 juillet a également diminué de 919.593 pour atteindre 12 millions, alors que le pays continue de lutter contre les retombées de la pandémie.
Lors d'un événement virtuel organisé mercredi par la National Association for Business Economics, la présidente de la Réserve fédérale de Kansas City, Esther George, a de son côté déclaré qu'avec la reprise en cours, une "transition" de la politique monétaire accommodante exceptionnelle à des paramètres plus neutres "doit suivre".
"Comme on l'a vu lors de la dernière expansion, le retour des individus sur le marché du travail peut prendre un certain temps", a-t-elle noté. "Ce n'est pas un argument pour maintenir les taux inchangés, mais pour s'assurer que l'adaptation s'ajuste à mesure que l'économie se développe, en évitant les déséquilibres et l'instabilité qui peuvent faire dérailler de tels gains".
La responsable de la Fed a également averti que la propagation du variant Delta de la COVID-19 constituait une menace pour la reprise économique des Etats-Unis, ajoutant qu'elle pourrait également retarder la normalisation du marché du travail, en particulier si l'éducation et la garde des enfants sont à nouveau perturbées. Fin