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French.xinhuanet.com | Publié le 2021-08-12 à 21:06
TEHERAN, 12 août (Xinhua) -- La pandémie de COVID-19 "a mis en évidence la nécessité d'une coopération internationale beaucoup plus importante sur une base véritablement mondiale pour mieux gérer et idéalement prévenir toute future pandémie", a déclaré le chercheur australien en vaccins Nikolaï Petrovsky, cité par un quotidien iranien.
Dans un entretien publié lundi par le Tehran Times, le directeur de recherche chez Vaxine, une société de biotechnologie basée en Australie qui développe actuellement un vaccin contre la COVID-19, a souligné que "malgré plus d'un an et demi depuis le début de la pandémie, le monde ne sait toujours pas comment cette pandémie a commencé".
"Les citoyens de tous les pays souffrent énormément des pandémies, il est donc important que les considérations politiques soient mises de côté pour identifier de meilleures stratégies afin de prévenir de futures pandémies", a-t-il noté.
Alors que le coronavirus continue de sévir à travers le monde, M. Petrovsky a précisé que l'éradication de la COVID-19 pourrait prendre dix à vingt ans, au minimum, car "nous aurions besoin d'immuniser l'ensemble de la population mondiale et de développer de nouveaux vaccins mieux à même de bloquer la transmission et de prévenir entièrement l'infection par tous les variants".
"Ce ne sera pas une tâche facile car le virus peut continuer à muter", a-t-il ajouté.
M. Petrovsky a également mis en garde contre les disparités de la vaccination entre les pays riches et les pays pauvres. "Jusqu'à présent, presque tous les vaccins ne sont allés qu'à un petit nombre de pays parmi les plus riches, c'est donc évidemment une source de préoccupation", a-t-il noté. Fin