Une étude sur l'origine du nouveau coronavirus devrait être menée dans plusieurs pays (journaliste kenyan)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-08-10 à 21:01

NAIROBI, 10 août (Xinhua) -- L'étude sur l'origine du nouveau coronavirus devrait être menée dans plusieurs pays afin d'obtenir des résultats équilibrés sans vision partisane, estime le journaliste kenyan Eric Biegon.

Ce journaliste multimédia à la Kenya Broadcasting Corporation (KBC) pense que toute étude scientifique sur l'origine de ce virus ne devrait pas se limiter à un seul pays ou territoire.

"Retracer l'origine, oui, c'est important, pour apporter une meilleure réponse aux pandémies à venir", dit-il dans un commentaire publié le 4 août sur le site de KBC.

"Mais pour éviter d'être perçus comme étant en mission contre une nation ou une région, les scientifiques devraient être autorisés à aller au fond des choses et la perspective devrait être élargie avec des recherches menées en plusieurs endroits", plaide M. Biegon.

Il dit noter que certaines puissances industrielles comme les Etats-Unis font pression sur l'Organisation mondiale de la santé pour lancer une deuxième enquête en Chine malgré le fait que cette dernière s'est montrée ouverte à l'enquête initiale, laquelle avait démystifié la théorie de la fuite de laboratoire.

Le journaliste souligne que Beijing n'est pas opposé à la recherche sur l'origine du nouveau coronavirus et soutient qu'un tel processus devait être guidé par la science et l'objectivité.

La Chine a raison d'insister sur le fait que cette enquête doive être mondiale car des éléments sont apparus, montrant que le virus aurait pu circuler dans d'autres pays bien avant d'être détecté dans la deuxième économie mondiale, selon Eric Biegon.

Il juge que restreindre à la seule Chine le point d'origine du SRAS-CoV-2 serait contre-productif au moment où la solidarité mondiale est nécessaire pour lutter contre la pandémie grâce à un meilleur accès aux vaccins.

"En fait, plus le monde s'engage dans des débats sur ce qui aurait pu donner naissance au virus, plus de vies humaines sont mises en danger", avertit le journaliste kényan.

Il remet en question les motivations derrière l'appel à une nouvelle enquête sur l'origine du virus en Chine, évoquant des raisons géopolitiques tout en soulignant la nécessité pour la science d'occuper une place centrale dans l'ensemble de ce débat.

M. Biegon félicite la Chine pour s'être ralliée à la lutte mondiale contre la pandémie par le biais de dons de vaccins et autres fournitures médicales essentielles, tandis que les riches nations occidentales se tenaient en retrait.

Il souligne que les conclusions d'une étude suggérant que le nouveau coronavirus aurait pu circuler en Europe dès septembre 2019 ne devraient pas être écartées.

Selon Eric Biegon, la désinformation sur l'origine du virus perpétuée par les puissances occidentales pourrait miner son endiguement à l'heure où l'on constate l'émergence de souches hautement contagieuses.

Le journaliste pense que la pétition de citoyens chinois réclamant une enquête sur les activités du laboratoire biologique américain de Fort Detrick est justifiée car elle pourrait dévoiler un lien possible avec l'origine du virus. Fin

 
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Une étude sur l'origine du nouveau coronavirus devrait être menée dans plusieurs pays (journaliste kenyan)

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NAIROBI, 10 août (Xinhua) -- L'étude sur l'origine du nouveau coronavirus devrait être menée dans plusieurs pays afin d'obtenir des résultats équilibrés sans vision partisane, estime le journaliste kenyan Eric Biegon.

Ce journaliste multimédia à la Kenya Broadcasting Corporation (KBC) pense que toute étude scientifique sur l'origine de ce virus ne devrait pas se limiter à un seul pays ou territoire.

"Retracer l'origine, oui, c'est important, pour apporter une meilleure réponse aux pandémies à venir", dit-il dans un commentaire publié le 4 août sur le site de KBC.

"Mais pour éviter d'être perçus comme étant en mission contre une nation ou une région, les scientifiques devraient être autorisés à aller au fond des choses et la perspective devrait être élargie avec des recherches menées en plusieurs endroits", plaide M. Biegon.

Il dit noter que certaines puissances industrielles comme les Etats-Unis font pression sur l'Organisation mondiale de la santé pour lancer une deuxième enquête en Chine malgré le fait que cette dernière s'est montrée ouverte à l'enquête initiale, laquelle avait démystifié la théorie de la fuite de laboratoire.

Le journaliste souligne que Beijing n'est pas opposé à la recherche sur l'origine du nouveau coronavirus et soutient qu'un tel processus devait être guidé par la science et l'objectivité.

La Chine a raison d'insister sur le fait que cette enquête doive être mondiale car des éléments sont apparus, montrant que le virus aurait pu circuler dans d'autres pays bien avant d'être détecté dans la deuxième économie mondiale, selon Eric Biegon.

Il juge que restreindre à la seule Chine le point d'origine du SRAS-CoV-2 serait contre-productif au moment où la solidarité mondiale est nécessaire pour lutter contre la pandémie grâce à un meilleur accès aux vaccins.

"En fait, plus le monde s'engage dans des débats sur ce qui aurait pu donner naissance au virus, plus de vies humaines sont mises en danger", avertit le journaliste kényan.

Il remet en question les motivations derrière l'appel à une nouvelle enquête sur l'origine du virus en Chine, évoquant des raisons géopolitiques tout en soulignant la nécessité pour la science d'occuper une place centrale dans l'ensemble de ce débat.

M. Biegon félicite la Chine pour s'être ralliée à la lutte mondiale contre la pandémie par le biais de dons de vaccins et autres fournitures médicales essentielles, tandis que les riches nations occidentales se tenaient en retrait.

Il souligne que les conclusions d'une étude suggérant que le nouveau coronavirus aurait pu circuler en Europe dès septembre 2019 ne devraient pas être écartées.

Selon Eric Biegon, la désinformation sur l'origine du virus perpétuée par les puissances occidentales pourrait miner son endiguement à l'heure où l'on constate l'émergence de souches hautement contagieuses.

Le journaliste pense que la pétition de citoyens chinois réclamant une enquête sur les activités du laboratoire biologique américain de Fort Detrick est justifiée car elle pourrait dévoiler un lien possible avec l'origine du virus. Fin

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