Faire de bonnes choses, être le bon choix -- le code de gouvernance du PCC (PAPIER GENERAL)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-05 à 22:43

BEIJING, 5 juillet (Xinhua) -- Deux universitaires de l'Université Cornell aux Etats-Unis ont récemment observé qu'au cours des deux dernières décennies, le Parti communiste chinois (PCC) avait établi des contacts avec plus de 400 partis politiques dans plus de 160 pays, et que ces échanges reflétaient des facteurs d'attraction plutôt qu'une poussée vers l'extérieur par le parti centenaire.

Thomas Pepinsky et Jessica Chen Weiss, tous deux experts en gouvernance, ont noté dans un article conjoint publié en juin par Foreign Affairs, un magazine américain de premier plan sur les relations internationales, que certains partis au pouvoir cherchaient à obtenir des conseils du PCC sur les questions de gouvernance.

Parmi les énormes succès du PCC, qui a célébré son centenaire jeudi dernier, celui qui a peut-être suscité le plus de réflexion est le soutien inégalé dont il bénéficie de la part du peuple chinois. Dans une enquête de l'université de Harvard publiée en juillet 2020, pas moins de 93,1% des citoyens chinois ont exprimé leur approbation envers leur gouvernement central.

Par conséquent, pour les représentants des partis et organisations politiques du monde entier qui assisteront à un dialogue de haut niveau avec le PCC mardi, l'un des sujets les plus passionnants sera : quelles sont les bonnes choses que le PCC a faites pour en faire le choix immuable du peuple chinois ?

LE PEUPLE AU CENTRE

Il y a deux ans à Rome, alors que sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, en visite en Italie, s'achevait, Roberto Fico, président de la Chambre basse du parlement italien, a posé une question.

"Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez été élu président chinois?", a-t-il demandé, étant curieux de savoir ce que M. Xi avait ressenti lorsqu'il a été élu président de la Chine.

Gouverner un pays aussi immense exige un sens aigu des responsabilités et un travail acharné, a répondu M. Xi, également secrétaire général du Comité central du PCC. "Pour le bien de mon peuple, je mettrai de côté mon propre bien-être. Je suis prêt à être désintéressé et à me consacrer au développement de la Chine".

Servir le peuple de tout cœur a été l'objectif fondamental du PCC - un parti fier d'être issu du peuple et d'être enraciné dans le peuple.

"Le Parti a toujours représenté les intérêts fondamentaux de tous les Chinois ; il est à leurs côtés contre vents et marées et partage avec eux un destin commun", a déclaré M. Xi lors de la cérémonie du centenaire du parti qui s'est tenue jeudi dernier sur la place Tiananmen. "Le Parti n'a pas d'intérêts particuliers qui lui sont propres : il n'a jamais représenté un groupe d'intérêt individuel, un groupe de pouvoir ou une strate privilégiée".

"En regardant ces cent ans d'histoire, rester toujours avec le peuple est le secret des grandes réalisations du PCC dans les annales de l'histoire", a déclaré l'ancien Premier ministre japonais Yukio Hatoyama.

"La Chine a subi de nombreux malheurs et difficultés, notamment l'agression causée par le Japon, mais le PCC a toujours travaillé avec le peuple pour surmonter de nombreuses difficultés", a-t-il ajouté.

Le dernier de ces malheurs a frappé au tournant de 2020, lorsque l'épidémie mortelle de COVID-19 a éclaté, faisant des victimes et faisant sombrer les économies du monde entier.

C'est également cette philosophie centrée sur le peuple qui a permis aux dirigeants chinois de mener à bien ce qui fut, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "peut-être les efforts d'endiguement de la maladie les plus ambitieux, les plus agiles et les plus agressifs de l'histoire".

"Nous sommes prêts à sauver des vies à tout prix", a déclaré M. Xi. "Quel que soit l'âge des patients et la gravité de leur état, nous n'abandonnons jamais".

Rien que dans la province centrale chinoise du Hubei, où la maladie a été signalée pour la première fois, plus de 3.600 patients de COVID-19 âgés de plus de 80 ans ont échappé aux griffes de la mort.

Le PCC "est un parti du peuple, qui est enraciné dans le peuple", a déclaré Jawad Anani, ancien vice-Premier ministre jordanien.

ORIENTE VERS LE DEVELOPPEMENT

"Bien que la mission fondatrice de notre Parti soit facile à définir, s'assurer que nous restons fidèles à cette mission est une tâche plus difficile", a fait remarquer M. Xi lors de la cérémonie du centenaire du PCC.

En mai 2019, le PCC a lancé une campagne auprès de tous ses membres sur le thème "rester fidèle à l'aspiration initiale et à la mission fondatrice", qui consiste à rechercher le bonheur pour le peuple chinois et le grand renouveau de la nation chinoise.

Engagé à promouvoir le bien-être du peuple, le PCC a dirigé la Chine à avoir fait des bonds économiques remarquables en très peu de temps, a déclaré Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français.

Il y a un peu plus de quatre décennies, la politique de réforme et d'ouverture a été adoptée sous la direction de feu le dirigeant chinois Deng Xiaoping en 1978, libérant la créativité et le potentiel entrepreneurial du peuple chinois et jetant les bases de ce qui est devenu aujourd'hui une économie de marché socialiste dynamique ouverte vers le monde extérieur.

Tej Bunnag, ancien ministre thaïlandais des Affaires étrangères et ambassadeur de Thaïlande en Chine de 1986 à 1990, a été témoin de la transformation de la Chine, qui est passée d'un pays appauvri à un acteur majeur de l'économie mondiale.

Il se souvient de son premier voyage en Chine en 1973, lorsque Shenzhen n'était qu'"un petit village de pêcheurs". "Aujourd'hui, c'est une ville internationale de plus de dix millions d'habitants et un centre de haute technologie", a déclaré cet observateur de Chine âgé de 77 ans.

Entre 1978 et 2020, le PIB de la Chine est passé de 367,9 milliards de yuans (56,67 milliards de dollars) à 101.600 milliards de yuans (15.700 milliards de dollars), faisant passer le pays du statut de pays à faible revenu à celui de pays à revenu intermédiaire.

La croissance économique rapide a permis à la plupart des Chinois de sortir de la pauvreté, alors que le PCC n'était pas satisfait. Il s'est engagé à éradiquer la pauvreté et à achever l'édification d'une société de moyenne aisance à tous égards.

"Sur la marche vers la prospérité commune, personne ne doit être laissé derrière", a souligné M. Xi.

Depuis 2012, les dirigeants chinois ont traité la réduction de la pauvreté comme une priorité majeure, mettant en avant de nouvelles pensées et idées, et prenant de nouvelles politiques et dispositions.

Huit ans plus tard, le nombre de Chinois vivant sous le seuil de pauvreté a été réduit de 100 millions à zéro en 2020, ce qui signifie que plus de dix millions de personnes sortent de la pauvreté chaque année en moyenne.

"Grâce aux efforts inlassables déployés par tout le Parti et toute la nation (...), nous avons réalisé l'objectif du premier centenaire d'édifier intégralement une société de moyenne aisance", a déclaré M. Xi lors de la cérémonie de jeudi dernier.

"Cela signifie que nous avons apporté une résolution historique au problème de la pauvreté absolue en Chine", a-t-il ajouté.

Le succès de la Chine dans la réduction de la pauvreté est un "miracle", a déclaré Khuon Sodary, deuxième vice-présidente de l'Assemblée nationale cambodgienne et membre du comité permanent du Parti du peuple cambodgien.

"Ce succès a clairement reflété l'objectif du PCC qui a donné la priorité au bien-être et aux moyens de subsistance du peuple chinois", a-t-elle déclaré.

L'AUTOREFORME

"La montée de quelque chose peut être rapide, mais sa chute va tout aussi vite", a dit l'éducateur Huang Yanpei à feu le dirigeant chinois Mao Zedong lors d'une visite en 1945 à Yan'an, la base révolutionnaire du PCC.

Cette conversation a été invoquée à plusieurs reprises par M. Xi comme un avertissement au sujet des risques complexes et à long terme auxquels le PCC au pouvoir est confronté.

Pour lui, un dénominateur commun qui conduit à la décadence d'un pouvoir politique est l'érosion interne, notamment la corruption.

Il a souligné que "l'auto-réforme" est un moyen privilégié pour prévenir ce cercle vicieux et maintenir une bonne santé et une forte vitalité du parti.

"Je crois que celui qui peut nous vaincre, c'est nous-mêmes et personne d'autre", a mis en garde M. Xi dans un discours prononcé devant de hauts responsables lors d'un séminaire à l'Ecole du Parti du Comité central du PCC en janvier 2018.

Depuis 2012, le PCC a adopté des politiques globales de tolérance zéro pour lutter contre la corruption, a rappelé Dmitri Novikov, vice-président du Comité central du Parti communiste russe.

"Il est important que les conditions mêmes qui mènent à la corruption soient détruites", a-t-il fait valoir en citant les pratiques du PCC telles que la gestion stricte du parti en interne, une discipline constante et une lutte acharnée contre le formalisme, la bureaucratie, l'hédonisme et l'extravagance.

Le président serbe Aleksandar Vucic a indiqué que la lutte contre la corruption constituait la condition préalable au développement et était essentielle pour diriger le plus grand parti politique du monde.

Les membres du PCC "symbolisent l'avenir de toutes les autres personnes" en Chine et "doivent être un modèle pour tous les autres", a-t-il poursuivi.

La lutte du PCC contre la corruption a donné une "force significative" à la direction du parti pour montrer à la nation et au monde que "la Chine est très résolue" en faveur de l'Etat de droit et de l'amélioration du niveau de vie de la population, a-t-il affirmé.

DES MESURES ADAPTEES

"Seule la personne qui porte les chaussures sait si elles lui vont ou non", a indiqué M. Xi à l'Institut d'Etat des relations internationales de Moscou (Russie) en mars 2013, lors de son premier voyage à l'étranger en tant que président chinois.

"Seul le peuple peut le mieux dire si la voie de développement qu'il a choisie pour son pays convient ou non", a-t-il ajouté.

Au cours de plusieurs décennies d'explorations minutieuses et de luttes acharnées, la Chine, sous la direction du PCC, a établi que le socialisme à la chinoise était la seule voie vers son renouveau et sa prospérité.

Le PCC, a observé Tej Bunnag, s'est fermement engagé sur cette voie en s'adaptant avec souplesse aux changements et en améliorant ses politiques.

Ceci est l'une source des forces du PCC, a-t-il souligné.

Jessie Duarte, secrétaire générale adjointe du Congrès national sud-africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a déclaré : "Il est important que les nations adoptent des idéologies et voies de développement qui soient fidèles à leur propre histoire, à leur identité nationale et à leurs circonstances uniques au lieu de simplement suivre ce que font les autres".

La Chine ne copie jamais les modèles des autres et le pays n'invite pas non plus les autres à copier le sien.

Au contraire, la Chine a toujours préconisé que chaque pays choisisse une voie de développement en fonction de sa propre situation et des besoins de sa population, et que tous les pays se respectent et apprennent les uns des autres.

"Le monde serait sans vie et terne s'il n'y avait qu'un seul modèle et une seule civilisation", a souligné le conseiller d'Etat et ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.

On a dit aux gens que le système de démocratie occidental était la meilleure voie pour le progrès social mais ce que le PCC a réalisé prouve qu'il existe un autre modèle réalisable, a relevé le Premier ministre pakistanais Imran Khan, également président du parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (Mouvement du Pakistan pour la justice, au pouvoir).

Dogu Perincek, président du Parti patriotique de Turquie, a indiqué que le PCC était vraiment admirable car il respecte les choix de voie des autres partis conformément aux conditions uniques de chaque pays.

"Il n'impose pas sa position", a-t-il assuré. "Quand il raconte ses histoires, il dit toujours 'ce sont nos expériences'". Fin

 
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Faire de bonnes choses, être le bon choix -- le code de gouvernance du PCC (PAPIER GENERAL)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-07-05 à 22:43

BEIJING, 5 juillet (Xinhua) -- Deux universitaires de l'Université Cornell aux Etats-Unis ont récemment observé qu'au cours des deux dernières décennies, le Parti communiste chinois (PCC) avait établi des contacts avec plus de 400 partis politiques dans plus de 160 pays, et que ces échanges reflétaient des facteurs d'attraction plutôt qu'une poussée vers l'extérieur par le parti centenaire.

Thomas Pepinsky et Jessica Chen Weiss, tous deux experts en gouvernance, ont noté dans un article conjoint publié en juin par Foreign Affairs, un magazine américain de premier plan sur les relations internationales, que certains partis au pouvoir cherchaient à obtenir des conseils du PCC sur les questions de gouvernance.

Parmi les énormes succès du PCC, qui a célébré son centenaire jeudi dernier, celui qui a peut-être suscité le plus de réflexion est le soutien inégalé dont il bénéficie de la part du peuple chinois. Dans une enquête de l'université de Harvard publiée en juillet 2020, pas moins de 93,1% des citoyens chinois ont exprimé leur approbation envers leur gouvernement central.

Par conséquent, pour les représentants des partis et organisations politiques du monde entier qui assisteront à un dialogue de haut niveau avec le PCC mardi, l'un des sujets les plus passionnants sera : quelles sont les bonnes choses que le PCC a faites pour en faire le choix immuable du peuple chinois ?

LE PEUPLE AU CENTRE

Il y a deux ans à Rome, alors que sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, en visite en Italie, s'achevait, Roberto Fico, président de la Chambre basse du parlement italien, a posé une question.

"Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez été élu président chinois?", a-t-il demandé, étant curieux de savoir ce que M. Xi avait ressenti lorsqu'il a été élu président de la Chine.

Gouverner un pays aussi immense exige un sens aigu des responsabilités et un travail acharné, a répondu M. Xi, également secrétaire général du Comité central du PCC. "Pour le bien de mon peuple, je mettrai de côté mon propre bien-être. Je suis prêt à être désintéressé et à me consacrer au développement de la Chine".

Servir le peuple de tout cœur a été l'objectif fondamental du PCC - un parti fier d'être issu du peuple et d'être enraciné dans le peuple.

"Le Parti a toujours représenté les intérêts fondamentaux de tous les Chinois ; il est à leurs côtés contre vents et marées et partage avec eux un destin commun", a déclaré M. Xi lors de la cérémonie du centenaire du parti qui s'est tenue jeudi dernier sur la place Tiananmen. "Le Parti n'a pas d'intérêts particuliers qui lui sont propres : il n'a jamais représenté un groupe d'intérêt individuel, un groupe de pouvoir ou une strate privilégiée".

"En regardant ces cent ans d'histoire, rester toujours avec le peuple est le secret des grandes réalisations du PCC dans les annales de l'histoire", a déclaré l'ancien Premier ministre japonais Yukio Hatoyama.

"La Chine a subi de nombreux malheurs et difficultés, notamment l'agression causée par le Japon, mais le PCC a toujours travaillé avec le peuple pour surmonter de nombreuses difficultés", a-t-il ajouté.

Le dernier de ces malheurs a frappé au tournant de 2020, lorsque l'épidémie mortelle de COVID-19 a éclaté, faisant des victimes et faisant sombrer les économies du monde entier.

C'est également cette philosophie centrée sur le peuple qui a permis aux dirigeants chinois de mener à bien ce qui fut, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "peut-être les efforts d'endiguement de la maladie les plus ambitieux, les plus agiles et les plus agressifs de l'histoire".

"Nous sommes prêts à sauver des vies à tout prix", a déclaré M. Xi. "Quel que soit l'âge des patients et la gravité de leur état, nous n'abandonnons jamais".

Rien que dans la province centrale chinoise du Hubei, où la maladie a été signalée pour la première fois, plus de 3.600 patients de COVID-19 âgés de plus de 80 ans ont échappé aux griffes de la mort.

Le PCC "est un parti du peuple, qui est enraciné dans le peuple", a déclaré Jawad Anani, ancien vice-Premier ministre jordanien.

ORIENTE VERS LE DEVELOPPEMENT

"Bien que la mission fondatrice de notre Parti soit facile à définir, s'assurer que nous restons fidèles à cette mission est une tâche plus difficile", a fait remarquer M. Xi lors de la cérémonie du centenaire du PCC.

En mai 2019, le PCC a lancé une campagne auprès de tous ses membres sur le thème "rester fidèle à l'aspiration initiale et à la mission fondatrice", qui consiste à rechercher le bonheur pour le peuple chinois et le grand renouveau de la nation chinoise.

Engagé à promouvoir le bien-être du peuple, le PCC a dirigé la Chine à avoir fait des bonds économiques remarquables en très peu de temps, a déclaré Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français.

Il y a un peu plus de quatre décennies, la politique de réforme et d'ouverture a été adoptée sous la direction de feu le dirigeant chinois Deng Xiaoping en 1978, libérant la créativité et le potentiel entrepreneurial du peuple chinois et jetant les bases de ce qui est devenu aujourd'hui une économie de marché socialiste dynamique ouverte vers le monde extérieur.

Tej Bunnag, ancien ministre thaïlandais des Affaires étrangères et ambassadeur de Thaïlande en Chine de 1986 à 1990, a été témoin de la transformation de la Chine, qui est passée d'un pays appauvri à un acteur majeur de l'économie mondiale.

Il se souvient de son premier voyage en Chine en 1973, lorsque Shenzhen n'était qu'"un petit village de pêcheurs". "Aujourd'hui, c'est une ville internationale de plus de dix millions d'habitants et un centre de haute technologie", a déclaré cet observateur de Chine âgé de 77 ans.

Entre 1978 et 2020, le PIB de la Chine est passé de 367,9 milliards de yuans (56,67 milliards de dollars) à 101.600 milliards de yuans (15.700 milliards de dollars), faisant passer le pays du statut de pays à faible revenu à celui de pays à revenu intermédiaire.

La croissance économique rapide a permis à la plupart des Chinois de sortir de la pauvreté, alors que le PCC n'était pas satisfait. Il s'est engagé à éradiquer la pauvreté et à achever l'édification d'une société de moyenne aisance à tous égards.

"Sur la marche vers la prospérité commune, personne ne doit être laissé derrière", a souligné M. Xi.

Depuis 2012, les dirigeants chinois ont traité la réduction de la pauvreté comme une priorité majeure, mettant en avant de nouvelles pensées et idées, et prenant de nouvelles politiques et dispositions.

Huit ans plus tard, le nombre de Chinois vivant sous le seuil de pauvreté a été réduit de 100 millions à zéro en 2020, ce qui signifie que plus de dix millions de personnes sortent de la pauvreté chaque année en moyenne.

"Grâce aux efforts inlassables déployés par tout le Parti et toute la nation (...), nous avons réalisé l'objectif du premier centenaire d'édifier intégralement une société de moyenne aisance", a déclaré M. Xi lors de la cérémonie de jeudi dernier.

"Cela signifie que nous avons apporté une résolution historique au problème de la pauvreté absolue en Chine", a-t-il ajouté.

Le succès de la Chine dans la réduction de la pauvreté est un "miracle", a déclaré Khuon Sodary, deuxième vice-présidente de l'Assemblée nationale cambodgienne et membre du comité permanent du Parti du peuple cambodgien.

"Ce succès a clairement reflété l'objectif du PCC qui a donné la priorité au bien-être et aux moyens de subsistance du peuple chinois", a-t-elle déclaré.

L'AUTOREFORME

"La montée de quelque chose peut être rapide, mais sa chute va tout aussi vite", a dit l'éducateur Huang Yanpei à feu le dirigeant chinois Mao Zedong lors d'une visite en 1945 à Yan'an, la base révolutionnaire du PCC.

Cette conversation a été invoquée à plusieurs reprises par M. Xi comme un avertissement au sujet des risques complexes et à long terme auxquels le PCC au pouvoir est confronté.

Pour lui, un dénominateur commun qui conduit à la décadence d'un pouvoir politique est l'érosion interne, notamment la corruption.

Il a souligné que "l'auto-réforme" est un moyen privilégié pour prévenir ce cercle vicieux et maintenir une bonne santé et une forte vitalité du parti.

"Je crois que celui qui peut nous vaincre, c'est nous-mêmes et personne d'autre", a mis en garde M. Xi dans un discours prononcé devant de hauts responsables lors d'un séminaire à l'Ecole du Parti du Comité central du PCC en janvier 2018.

Depuis 2012, le PCC a adopté des politiques globales de tolérance zéro pour lutter contre la corruption, a rappelé Dmitri Novikov, vice-président du Comité central du Parti communiste russe.

"Il est important que les conditions mêmes qui mènent à la corruption soient détruites", a-t-il fait valoir en citant les pratiques du PCC telles que la gestion stricte du parti en interne, une discipline constante et une lutte acharnée contre le formalisme, la bureaucratie, l'hédonisme et l'extravagance.

Le président serbe Aleksandar Vucic a indiqué que la lutte contre la corruption constituait la condition préalable au développement et était essentielle pour diriger le plus grand parti politique du monde.

Les membres du PCC "symbolisent l'avenir de toutes les autres personnes" en Chine et "doivent être un modèle pour tous les autres", a-t-il poursuivi.

La lutte du PCC contre la corruption a donné une "force significative" à la direction du parti pour montrer à la nation et au monde que "la Chine est très résolue" en faveur de l'Etat de droit et de l'amélioration du niveau de vie de la population, a-t-il affirmé.

DES MESURES ADAPTEES

"Seule la personne qui porte les chaussures sait si elles lui vont ou non", a indiqué M. Xi à l'Institut d'Etat des relations internationales de Moscou (Russie) en mars 2013, lors de son premier voyage à l'étranger en tant que président chinois.

"Seul le peuple peut le mieux dire si la voie de développement qu'il a choisie pour son pays convient ou non", a-t-il ajouté.

Au cours de plusieurs décennies d'explorations minutieuses et de luttes acharnées, la Chine, sous la direction du PCC, a établi que le socialisme à la chinoise était la seule voie vers son renouveau et sa prospérité.

Le PCC, a observé Tej Bunnag, s'est fermement engagé sur cette voie en s'adaptant avec souplesse aux changements et en améliorant ses politiques.

Ceci est l'une source des forces du PCC, a-t-il souligné.

Jessie Duarte, secrétaire générale adjointe du Congrès national sud-africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a déclaré : "Il est important que les nations adoptent des idéologies et voies de développement qui soient fidèles à leur propre histoire, à leur identité nationale et à leurs circonstances uniques au lieu de simplement suivre ce que font les autres".

La Chine ne copie jamais les modèles des autres et le pays n'invite pas non plus les autres à copier le sien.

Au contraire, la Chine a toujours préconisé que chaque pays choisisse une voie de développement en fonction de sa propre situation et des besoins de sa population, et que tous les pays se respectent et apprennent les uns des autres.

"Le monde serait sans vie et terne s'il n'y avait qu'un seul modèle et une seule civilisation", a souligné le conseiller d'Etat et ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.

On a dit aux gens que le système de démocratie occidental était la meilleure voie pour le progrès social mais ce que le PCC a réalisé prouve qu'il existe un autre modèle réalisable, a relevé le Premier ministre pakistanais Imran Khan, également président du parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (Mouvement du Pakistan pour la justice, au pouvoir).

Dogu Perincek, président du Parti patriotique de Turquie, a indiqué que le PCC était vraiment admirable car il respecte les choix de voie des autres partis conformément aux conditions uniques de chaque pays.

"Il n'impose pas sa position", a-t-il assuré. "Quand il raconte ses histoires, il dit toujours 'ce sont nos expériences'". Fin

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