Une étude révèle qu'une ancienne épidémie de coronavirus a laissé une empreinte sur l'ADN des gens (média)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-27 à 03:37

NEW YORK, 26 juin (Xinhua) -- Une nouvelle étude suggère qu'une ancienne épidémie de coronavirus en Asie de l'Est a laissé une empreinte sur l'ADN des populations actuelles, a apporté jeudi le New York Times.

Selon cette étude, citée par un article de New York Times, il y a environ 20.000 ans, un coronavirus a sévi dans la région et a été suffisamment dévastateur pour laisser une marque distinctive sur l'ADN des personnes vivant aujourd'hui.

Au fil des générations, les virus peuvent provoquer d'énormes changements dans le génome humain. Les chercheurs de l'étude ont donc recherché des variations génétiques dans le génome humain afin de reconstituer l'histoire d'un ensemble de virus, ajoute l'article.

Certains éléments indiquent que les populations d'Asie de l'Est se sont adaptées à un ancien coronavirus et les chercheurs ont estimé que "tous ces gènes ont évolué vers des mutations antivirales il y a entre 20.000 et 25.000 ans", explique le quotidien new-yorkais.

Si le génome humain évolue, les virus peuvent aussi évoluer, leurs protéines se développant pour surmonter les défenses de l'hôte, selon l'article.

"Au cours des 20 dernières années, trois coronavirus se sont adaptés pour infecter les humains et provoquer des maladies respiratoires graves : la COVID-19, le SRAS et le MERS. Des études sur chacun de ces coronavirus indiquent qu'ils ont fait un saut dans notre espèce à partir de chauves-souris ou d'autres mammifères", indique le New York Times. Fin

 
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Une étude révèle qu'une ancienne épidémie de coronavirus a laissé une empreinte sur l'ADN des gens (média)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-27 à 03:37

NEW YORK, 26 juin (Xinhua) -- Une nouvelle étude suggère qu'une ancienne épidémie de coronavirus en Asie de l'Est a laissé une empreinte sur l'ADN des populations actuelles, a apporté jeudi le New York Times.

Selon cette étude, citée par un article de New York Times, il y a environ 20.000 ans, un coronavirus a sévi dans la région et a été suffisamment dévastateur pour laisser une marque distinctive sur l'ADN des personnes vivant aujourd'hui.

Au fil des générations, les virus peuvent provoquer d'énormes changements dans le génome humain. Les chercheurs de l'étude ont donc recherché des variations génétiques dans le génome humain afin de reconstituer l'histoire d'un ensemble de virus, ajoute l'article.

Certains éléments indiquent que les populations d'Asie de l'Est se sont adaptées à un ancien coronavirus et les chercheurs ont estimé que "tous ces gènes ont évolué vers des mutations antivirales il y a entre 20.000 et 25.000 ans", explique le quotidien new-yorkais.

Si le génome humain évolue, les virus peuvent aussi évoluer, leurs protéines se développant pour surmonter les défenses de l'hôte, selon l'article.

"Au cours des 20 dernières années, trois coronavirus se sont adaptés pour infecter les humains et provoquer des maladies respiratoires graves : la COVID-19, le SRAS et le MERS. Des études sur chacun de ces coronavirus indiquent qu'ils ont fait un saut dans notre espèce à partir de chauves-souris ou d'autres mammifères", indique le New York Times. Fin

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