La Turquie d'accord pour sécuriser l'aéroport de Kaboul, la question des S-400 toujours pas résolue, selon Washington

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-18 à 13:19

WASHINGTON, 17 juin (Xinhua) -- Le président américain Joe Biden et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, ont convenu en début de semaine que la Turquie jouerait un rôle de premier plan dans la sécurisation de l'aéroport de Kaboul, mais les deux parties restent divisées sur la question des missiles sol-air russes S-400, a confié jeudi le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan.

M. Biden a eu son premier entretien en tête-à-tête lundi avec M. Erdogan après sa prise de fonctions, en marge du sommet de l'OTAN à Bruxelles.

M. Sullivan a déclaré aux journalistes lors d'un briefing téléphonique que les deux dirigeants avaient eu une discussion détaillée sur une éventuelle mission turque de protection de l'aéroport après le retrait des forces de l'OTAN d'Afghanistan.

Ils "se sont clairement engagés à ce que la Turquie joue un rôle de premier plan dans la sécurisation de l'aéroport international Hamid Karzaï et nous nous penchons actuellement sur les modalités d'exécution de cette mission", a-t-il ajouté en indiquant que M. Biden s'était engagé à fournir le soutien dont la Turquie a besoin pour accomplir cette tâche.

En revanche, les deux dirigeants n'ont fait aucun progrès sur la question de l'achat par la Turquie du système russe de défense aérienne S-400, a noté Jake Sullivan.

"Ils en ont discuté. Il n'y a pas eu de résolution de la question", a-t-il dit, tout en assurant qu'ils "se sont engagés à poursuivre le dialogue sur les S-400 et les deux équipes assureront le suivi de cette question à l'issue de la réunion".

La Russie et la Turquie ont finalisé en 2017 le contrat de vente des missiles S-400 d'une valeur d'environ 2,5 milliards de dollars et la livraison a été achevée en 2019. La Turquie est le premier membre de l'OTAN à acheter un tel système à la Russie.

En réaction, les Etats-Unis ont suspendu la participation de la Turquie au programme d'avions de chasse F-35 et imposé une série de sanctions contre Ankara. Fin

 
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La Turquie d'accord pour sécuriser l'aéroport de Kaboul, la question des S-400 toujours pas résolue, selon Washington

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-18 à 13:19

WASHINGTON, 17 juin (Xinhua) -- Le président américain Joe Biden et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, ont convenu en début de semaine que la Turquie jouerait un rôle de premier plan dans la sécurisation de l'aéroport de Kaboul, mais les deux parties restent divisées sur la question des missiles sol-air russes S-400, a confié jeudi le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan.

M. Biden a eu son premier entretien en tête-à-tête lundi avec M. Erdogan après sa prise de fonctions, en marge du sommet de l'OTAN à Bruxelles.

M. Sullivan a déclaré aux journalistes lors d'un briefing téléphonique que les deux dirigeants avaient eu une discussion détaillée sur une éventuelle mission turque de protection de l'aéroport après le retrait des forces de l'OTAN d'Afghanistan.

Ils "se sont clairement engagés à ce que la Turquie joue un rôle de premier plan dans la sécurisation de l'aéroport international Hamid Karzaï et nous nous penchons actuellement sur les modalités d'exécution de cette mission", a-t-il ajouté en indiquant que M. Biden s'était engagé à fournir le soutien dont la Turquie a besoin pour accomplir cette tâche.

En revanche, les deux dirigeants n'ont fait aucun progrès sur la question de l'achat par la Turquie du système russe de défense aérienne S-400, a noté Jake Sullivan.

"Ils en ont discuté. Il n'y a pas eu de résolution de la question", a-t-il dit, tout en assurant qu'ils "se sont engagés à poursuivre le dialogue sur les S-400 et les deux équipes assureront le suivi de cette question à l'issue de la réunion".

La Russie et la Turquie ont finalisé en 2017 le contrat de vente des missiles S-400 d'une valeur d'environ 2,5 milliards de dollars et la livraison a été achevée en 2019. La Turquie est le premier membre de l'OTAN à acheter un tel système à la Russie.

En réaction, les Etats-Unis ont suspendu la participation de la Turquie au programme d'avions de chasse F-35 et imposé une série de sanctions contre Ankara. Fin

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