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French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-10 à 21:05
LOS ANGELES, 10 juin (Xinhua) -- Les allégations de soi-disant "génocide" et "travail forcé" dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine ne sont que des tentatives pour diffamer et diaboliser la Chine, saper la sécurité et la stabilité au Xinjiang, affaiblir l'économie locale et contenir le développement de la Chine, a déclaré le consul général de Chine à Los Angeles, Zhang Ping.
M. Zhang a réfuté ces allégations dans une lettre au Los Angeles Times, qui a publié une tribune soutenant un boycott des produits fabriqués avec du coton produit au Xinjiang.
"En fait, au cours des 40 dernières années environ, la population ouïghoure du Xinjiang est passée de 5,55 millions à 12,8 millions de personnes. De 2010 à 2018, la population ouïghoure a augmenté de 25%, soit bien plus que le taux de croissance de 14% de la population globale du Xinjiang", a souligné M. Zhang dans la lettre publiée mercredi sur le site officiel du Los Angeles Times.
De plus, l'affirmation selon laquelle un demi-million de Ouïghours et d'autres minorités musulmanes ont été forcés de travailler dans les champs de coton est totalement absurde, a-t-il indiqué, ajoutant que la cueillette du coton est un travail saisonnier bien rémunéré et qu'actuellement, 70% du coton au Xinjiang est récolté mécaniquement, ce qui signifie qu'il n'y a aucun besoin de soi-disant "travail forcé".
Le bureau chinois du groupe commercial Better Cotton Initiative, un groupe international de gouvernance multipartite à but non lucratif qui promeut de meilleures normes dans la culture et les pratiques du coton, a récemment assuré que depuis 2012, il n'avait pas trouvé un "seul cas" de travail forcé au Xinjiang, a déclaré M. Zhang.
"L'industrie cotonnière du Xinjiang affecte les moyens de subsistance de millions de personnes. Le boycott du coton de la région met en danger leur bien-être et leur subsistance et constitue donc une violation flagrante des droits de l'homme des personnes de toutes les ethnies, y compris les Ouïghours", a-t-il déploré.
M. Zhang a souligné que les problèmes liés au Xinjiang ne concernaient pas les droits de l'Homme, l'ethnicité ou la religion, mais la lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme.
"De 1990 à 2016, les attaques de séparatistes et d'extrémistes religieux ont infligé d'énormes pertes humaines et matérielles aux habitants du Xinjiang", a-t-il rappelé. Il a noté que, comme d'autres pays et régions l'avaient fait pour éradiquer l'extrémisme, le Xinjiang a depuis lors commencé à lutter contre le terrorisme et à faire des efforts de déradicalisation en créant des centres de formation professionnelle, dont l'objectif est d'aider les stagiaires à acquérir l'éducation et les compétences nécessaires pour obtenir de meilleurs emplois et de meilleurs revenus.
"En quatre ans, la région n'a pas connu un seul cas de terrorisme violent, ce qui a conduit à la stabilité et à la croissance économique", a conclu M. Zhang. Fin