(COVID-19) L'hypothèse de la fuite de laboratoire est "peu probable", selon un expert américain

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-10 à 16:51

WASHINGTON, 10 juin (Xinhua) -- Il est "peu probable" que l'origine de la pandémie de nouveau coronavirus soit celle d'une fuite de laboratoire, estime le vaccinologue américain Peter Hotez, professeur à la faculté de médecine de Baylor à Houston, dans un entretien paru mardi sur le site du magazine US News & World Report.

Son origine serait liée à plusieurs facteurs, notamment les animaux hôtes, l'urbanisation, l'expansion de la déforestation et peut-être le changement climatique, qui "pourraient conduire à un contact accru entre les humains et les animaux, ou la capacité des virus de passer des animaux à l'être humain", alors que l'humanité n'a pas complètement compris leur interaction, dit-il.

Pour déterminer "les potentielles origines animales de la COVID-19", une équipe interdisciplinaire composée de scientifiques chinois et internationaux devait être établie pour "tester de manière exhaustive les espaces animales sauvages, dont les chauves-souris et possiblement les animaux domestiques, tels que le bétail", ajoute M. Hotez.

Après le SRAS en 2002 et le MERS en 2012, le SRAS-CoV-2 pourrait nous alerter qu'"une nouvelle épidémie grave de coronavirus pourrait surgir tous les huit à dix ans" et les humains doivent connaître l'origine de la COVID-19 pour "prévenir les pandémies de coronavirus", souligne-t-il. Fin

 
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(COVID-19) L'hypothèse de la fuite de laboratoire est "peu probable", selon un expert américain

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-10 à 16:51

WASHINGTON, 10 juin (Xinhua) -- Il est "peu probable" que l'origine de la pandémie de nouveau coronavirus soit celle d'une fuite de laboratoire, estime le vaccinologue américain Peter Hotez, professeur à la faculté de médecine de Baylor à Houston, dans un entretien paru mardi sur le site du magazine US News & World Report.

Son origine serait liée à plusieurs facteurs, notamment les animaux hôtes, l'urbanisation, l'expansion de la déforestation et peut-être le changement climatique, qui "pourraient conduire à un contact accru entre les humains et les animaux, ou la capacité des virus de passer des animaux à l'être humain", alors que l'humanité n'a pas complètement compris leur interaction, dit-il.

Pour déterminer "les potentielles origines animales de la COVID-19", une équipe interdisciplinaire composée de scientifiques chinois et internationaux devait être établie pour "tester de manière exhaustive les espaces animales sauvages, dont les chauves-souris et possiblement les animaux domestiques, tels que le bétail", ajoute M. Hotez.

Après le SRAS en 2002 et le MERS en 2012, le SRAS-CoV-2 pourrait nous alerter qu'"une nouvelle épidémie grave de coronavirus pourrait surgir tous les huit à dix ans" et les humains doivent connaître l'origine de la COVID-19 pour "prévenir les pandémies de coronavirus", souligne-t-il. Fin

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