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French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-02 à 20:27
PARIS, 2 juin (Xinhua) -- L'amélioration de la situation sanitaire se poursuit en France, malgré une "évolution défavorable" constatée dans certains départements, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l'issue du conseil des ministres.
"Le taux d'incidence diminue et se maintient autour de 100 cas pour 100.000 habitants. 1.688 personnes étaient hier (mardi) à l'hôpital, 500 de moins que la veille, et 3.500 de moins que la semaine dernière", a-t-il indiqué, ajoutant que le nombre de patients en réanimation a également diminué, passant en dessous des 3.000 malades, soit 620 de moins que la semaine dernière.
Les indicateurs sont donc "au vert au niveau nationale", preuve selon M. Attal de réussite de la première étape de lever des mesures de restriction. Le porte-parole du gouvernement n'entend pas pour autant "crier victoire trop tôt" et, a appelé les Français à la vigilance. "Nous ne pouvons pas baisser la garde. Des signaux d'alerte se font jour dans certains territoires", a-t-il prévenu.
C'est le cas en Occitane et en Nouvelle Aquitaine où, des hausses parfois sensibles de la circulation du virus ont été constatées. Par exemple, en région Nouvelle Aquitaine, "le taux de reproduction du virus est repassé au dessus de 1, ce qui signifie que l'épidémie y gagne de nouveau du terrain", a dit le porte-parole du gouvernement.
Cette évolution défavorable est particulièrement marquée dans le département des Pyrénées Atlantiques, où l'incidence a progressé de près de 80% sur une semaine, a-t-il indiqué. Le niveau de circulation du virus dans ces territoires reste modéré, le taux d'incidence aussi, mais c'est la dynamique de progression qui doit amener à la vigilance selon les autorités.
Gabriel Attal a également appelé à la vigilance après la prise de la première dose qui n'offre pas une protection vaccinale complète. "Le risque d'être contaminé ou de contaminer ses proches reste présent après une dose. Faut pas faire tomber le masque", a averti M. Attal. Et d'ajouter que la barre symbolique des 50% d'adulte ayant reçu une première injection sera franchie ce mercredi 2 juin en France. Fin