Le faible taux de vaccination dans certains pays est "dangereux pour tout le monde", selon la directrice du FMI

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-02 à 03:23

WASHINGTON, 1er juin (Xinhua) -- Vacciner le monde entier est le moyen le plus efficace de relancer l'activité économique mondiale à court terme, a déclaré mardi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, avertissant que le faible taux de vaccination dans certains pays était "dangereux pour tout le monde".

"Il est maintenant de plus en plus clair pour les dirigeants du monde entier aussi bien que pour les gens ordinaires que nous ne réussirons pas à surmonter la crise économique déclenchée par la pandémie tant que nous n'aurons pas durablement mis fin à celle-ci", a indiqué Mme Georgieva en réponse à une question posée par Xinhua au cours d'une conférence de presse.

La directrice du FMI a donné une conférence de presse conjointe avec les dirigeants du Groupe de la Banque mondiale, de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ont appelé ensemble à élargir et à rendre plus équitable l'accès aux vaccins contre la COVID-19.

Mme Georgieva a noté que les pays disposant d'une meilleure marge de manoeuvre budgétaire et ayant mis en place une vaccination plus rapide surmontaient plus vite la crise, tandis que ceux qui présentent un faible taux de vaccination étaient encore très en retard à ce niveau. "C'est dangereux pour tout le monde, car cela ralentit la reprise mondiale", a-t-elle ajouté.

Selon les estimations du FMI, une vaccination plus rapide à l'échelle globale permettrait d'injecter l'équivalent de 9.000 milliards de dollars américains dans l'économie mondiale d'ici 2025, grâce à une reprise plus rapide de l'activité économique.

"Il est important de reconnaître que 60 % des bénéfices - 60 % de ces 9.000 milliards - iront aux marchés émergents dans les pays en développement, mais que 40 % iront également aux économies avancées", a indiqué la directrice du FMI.

"Nous devons donc mobiliser tout le monde pour avancer dans l'intérêt de tous", a-t-elle souligné.

Mme Georgieva a également annoncé que le FMI, en s'appuyant sur les travaux de l'OMS, de l'OMC, de la Banque mondiale et d'autres parties, avait proposé un plan de 50 milliards de dollars pour mettre fin à la pandémie.

Ce programme permettrait de vacciner au moins 40 % de la population dans tous les pays d'ici la fin 2021, et au moins 60 % d'ici la première moitié de 2022, notamment en débloquant des subventions supplémentaires pour le mécanisme COVAX, le dispositif international dirigé par l'OMS pour assurer une distribution équitable des vaccins anti-COVID dans le monde.

Ce plan comporte également des mesures préventives contre certains risques, comme les nouvelles variantes, et gère la période intérimaire durant laquelle l'approvisionnement en vaccins est encore limité au moyen d'un système de tests et de traçage généralisés, de mesures thérapeutiques et de mesures de santé publique, a déclaré Mme Georgieva. Fin

 
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Le faible taux de vaccination dans certains pays est "dangereux pour tout le monde", selon la directrice du FMI

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-06-02 à 03:23

WASHINGTON, 1er juin (Xinhua) -- Vacciner le monde entier est le moyen le plus efficace de relancer l'activité économique mondiale à court terme, a déclaré mardi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, avertissant que le faible taux de vaccination dans certains pays était "dangereux pour tout le monde".

"Il est maintenant de plus en plus clair pour les dirigeants du monde entier aussi bien que pour les gens ordinaires que nous ne réussirons pas à surmonter la crise économique déclenchée par la pandémie tant que nous n'aurons pas durablement mis fin à celle-ci", a indiqué Mme Georgieva en réponse à une question posée par Xinhua au cours d'une conférence de presse.

La directrice du FMI a donné une conférence de presse conjointe avec les dirigeants du Groupe de la Banque mondiale, de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ont appelé ensemble à élargir et à rendre plus équitable l'accès aux vaccins contre la COVID-19.

Mme Georgieva a noté que les pays disposant d'une meilleure marge de manoeuvre budgétaire et ayant mis en place une vaccination plus rapide surmontaient plus vite la crise, tandis que ceux qui présentent un faible taux de vaccination étaient encore très en retard à ce niveau. "C'est dangereux pour tout le monde, car cela ralentit la reprise mondiale", a-t-elle ajouté.

Selon les estimations du FMI, une vaccination plus rapide à l'échelle globale permettrait d'injecter l'équivalent de 9.000 milliards de dollars américains dans l'économie mondiale d'ici 2025, grâce à une reprise plus rapide de l'activité économique.

"Il est important de reconnaître que 60 % des bénéfices - 60 % de ces 9.000 milliards - iront aux marchés émergents dans les pays en développement, mais que 40 % iront également aux économies avancées", a indiqué la directrice du FMI.

"Nous devons donc mobiliser tout le monde pour avancer dans l'intérêt de tous", a-t-elle souligné.

Mme Georgieva a également annoncé que le FMI, en s'appuyant sur les travaux de l'OMS, de l'OMC, de la Banque mondiale et d'autres parties, avait proposé un plan de 50 milliards de dollars pour mettre fin à la pandémie.

Ce programme permettrait de vacciner au moins 40 % de la population dans tous les pays d'ici la fin 2021, et au moins 60 % d'ici la première moitié de 2022, notamment en débloquant des subventions supplémentaires pour le mécanisme COVAX, le dispositif international dirigé par l'OMS pour assurer une distribution équitable des vaccins anti-COVID dans le monde.

Ce plan comporte également des mesures préventives contre certains risques, comme les nouvelles variantes, et gère la période intérimaire durant laquelle l'approvisionnement en vaccins est encore limité au moyen d'un système de tests et de traçage généralisés, de mesures thérapeutiques et de mesures de santé publique, a déclaré Mme Georgieva. Fin

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